Retour sur le différend entre l'Exécutif et des élus.
Dans l'édition de La Côte du mercredi 5 mars, nous évoquions le différend qui opposait la Commission des naturalisations à la Municipalité. La première avait décidé qu'elle ne siégerait plus tant que la seconde ne prendrait pas davantage en compte son travail.
Les élus étaient d'autant plus "remontés" que leur investissement est important. Dans un premier temps, cette commission consultative, composée d'un représentant de chaque parti politique, auditionne, en compagnie d'un municipal qui n'est jamais le même, les personnes qui souhaitent obtenir la nationalité suisse. Puis, ses membres rédigent un rapport sur la motivation du postulant qui est ensuite transmis à la Municipalité. Or, regrettent-ils, celle-ci ne tient pas assez compte de leurs avis pour octroyer ou non la nationalité.
Vers un nouveau fonctionnement
Revenant lundi dernier sur cette affaire lors de la dernière réunion de l'assemblée délibérante, le syndic Daniel Rossellat a expliqué que l'Exécutif avait débattu de ce délicat sujet. "Nous allons rencontrer les membres de la commission pour évoquer des pistes de travail, un nouveau mode de fonctionnement. Nous devons également clarifier certains points avec le Canton. Pour l'instant, la Municipalité va assurer elle-même les auditions des candidats" , a indiqué le syndic, après avoir rappelé que l'objectif est d'avoir des conditions équitables pour tous les candidats.
La commission s'est réunie mardi dernier pour discuter de cette réponse, notamment du souhait de la Municipalité d'assurer les auditions jusqu'à l'automne. Un rendez-vous a été fixé avec Daniel Rossellat pour le 16 avril. "Nous sommes ouverts à la discussion , assure Maurice Frei. L'élu s'étonne néanmoins que l'Exécutif dise vouloir s'impliquer davantage dans ce dossier, alors que régulièrement les municipaux se plaignent de la multiplication des tâches qu'ils doivent gérer. "J'ai du mal à comprendre" , conclut-il.