Georges Maulaz a survolé La Côte dimanche. Le centenaire a trouvé cela magnifique.
Quelques petits problèmes d'ouïe le dérangent un peu, mais en dehors de cela, Georges Maulaz "pète le feu". Il a fêté samedi ses 101 ans. Et pour lui faire plaisir, ses copains de la Fédération des agents indépendants et représentants, ex-société des voyageurs de commerce, lui ont offert un vol en avion. " J'aime faire plaisir aux gens ", relevait l'un d'entre eux, pilote et ami, Claude Mory. Les yeux fixés sur le ciel, Georges Maulaz, accompagné de ses deux filles Claire et Danielle, a quitté son domicile lausannois de bon matin. " Il pleuvait lorsque nous sommes partis. Je craignais que ce vol ne puisse avoir lieu. Mais la météo nous a fait un clin d'oeil et c'est sous un beau ciel bleu que nous avons pu survoler la région. C'était vraiment très beau, magnifique. Nous avons suivi la côte jusqu'à Villeneuve puis sommes revenus sur Prangins. Des amis avaient déposés un grand drap blanc dans leur jardin, à Yens. Nous avons pu les survoler et leur dire bonjour! "
Au cours de sa longue vie, Georges Maulaz a eu plusieurs fois l'occasion d'emprunter ce moyen de transport. Quelques voyages avec des contemporains ou avec des proches l'ont emmené dans quelques villes d'Europe ou d'Orient, et même parfois Outre-Atlantique.
La mémoire quasiment intacte, le regard vif, Georges Maulaz aime à se rappeler l'époque où, représentant pour Baumgartner papiers, il venait vendre ses produits à Jacques Manz, alors éditeur de La Côte. Il lit encore beaucoup, les journaux ou Ramuz. " Je pourrais même vous réciter un poème" , avance-t-il avec malice. Et il suit avec passion le sport à la télévision. " Lorsque nous lui proposons une promenade, nous devons tenir compte des horaires des compétitions de sport. Car il ne manquerait une étape du Tour de France ou une finale de tennis pour rien au monde", relèvent ses filles.
Aujourd'hui, Georges Maulaz est le patriarche d'une famille qui compte quatre petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. Son épouse est décédée il y a six ans, au terme de 64 ans de mariage. " Je trouve que cette journée passe trop vite. Je me réjouissais beaucoup de ce vol et du repas qui suit avec mes amis. Et je vous dis que je suis encore capable de lever le coude!", lance-t-il avant de les re joindre. DS