Dans la nuit de vendredi à samedi, une partie des banderoles favorables à la fusion a été dérobée.
Cette fois-ci, on peut parler de "dérapage". Alors que le comité citoyen en faveur de la fusion des neuf communes d'Asse et Boiron installait, vendredi, ses affiches et banderoles, voilà qu'une partie de celles-ci a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi. Elles n'auront ainsi pas tenu 24 heures. Et ce principalement dans les villages de Chéserex, Eysins et Grens.
Pour Cédric Gorgerat, président de l'association pour la fusion d'Asse et Boiron, qui a passé sa journée de vendredi à poser ses affiches, la situation est tout simplement "intolérable". "Nous ne savons évidemment pas qui sont les auteurs de ces déprédations, mais c'est antidémocratique. Nous allons porter plainte!"
Du côté des opposants déclarés, dont le conseiller communal de Gingins Pierre Schaller, on condamne également les actes:"Je viens d'apprendre cela (ndlr: samedi peu avant midi). C'est complètement stupide!"
Un nouvel épisode qui fait grimper la tension entre partisans et opposants. Ces derniers viennent d'ailleurs de confirmer leur non-participation aux débats publics des 6 et 8 janvier à Signy et La Rippe. Motif invoqué: il ne s'agirait pas, à leurs yeux, de débats contradictoires, mais de simples séances d'information organisées par le Comité de pilotage de la fusion des neuf communes. En outre, les opposants disent se réserver pour le débat public du 14 janvier à Chéserex, et qui sera organisé par le quotidien "La Côte".
Développement dans notre journal de lundi.