Cette activité est proposée dès l'âge de 3 ans. Elle intéresse une centaine de jeunes.
L'écurie de la Clairière, à Gland, propose des "cours poney", ce qui semble enchanter de nombreuses familles. La maîtresse des lieux, Yaelle Dumauthioz, tient le terrain de son grand-père qui l'utilisait initialement comme pépinière agricole. Autrefois gérantes d'une écurie à Pampigny, Yaelle et sa mère se sont établies à Gland depuis une dizaine d'années, d'abord avec leurs chevaux privés. Puis, elles ont ensuite ouvert l'espace à des propriétaires. Le domaine comprend un grand carré de sable pour le travail des chevaux, mais la place des poneys est ailleurs: "A la base, nous voulions créer un endroit dédié au rangement mais la demande pour les cours poneys ayant augmenté, nous avons créé un petit manège intérieur", indique la gérante. L'infrastructure, sur pied depuis deux ans, est pensée pour que les cours aient lieu toute l'année, et elle dispose de sa propre sellerie.
A l'air libre
L'aventure "poney-club" a débuté avec cinq petits équidés mais Yaelle en possède désormais 12 - en plus de 18 autres chevaux - qui vivent dehors où ils disposent d'abris pour se protéger en cas d'intempéries. "Ce mode de détention leur convient bien. Ils ont la place pour se défouler; du coup, ils sont plus calmes lorsqu'il s'agit de les monter. Nous n'avons eu qu'une seule chute depuis que notre nouvelle monitrice est arrivée, en octobre", déclare Yaelle en riant.
La jeune enseignante dont il est question se nomme Charline Filippi et est au bénéfice d'une formation très complète réalisée en France: le brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS). Elle dispense les cours poney, un travail conséquent puisque le club accueille une centaine d'élèves par semaine, dans différents types de leçons: "Dès l'âge de 3 ans, nous proposons les cours "Baby poney" où les petits apprennent d'abord à s'occuper de leur monture. Un point crucial car ils doivent comprendre que l'animal n'est pas un vélo", explique sérieusement Yaelle. Ils font ensuite de petites promenades ou des jeux dans le manège. Plus tard, ils peuvent entrer dans les cours de groupe où on introduit l'équitation elle-même ." Des camps sont organisés trois fois par an (à Pâques, en été et en automne) durant lesquels les enfants ont droit, en plus de la pratique, à un peu de théorie et même à de la peinture sur poneys. "C'est un truc qu'ils adorent", souligne encore la jeune femme, tout sourire.
En définitive, "c'est un club "premiers pas"; si, par la suite, les enfants veulent faire de la compétition, ils devront aller ailleurs, mais ils ont encore le temps", conclut Yaelle, visiblement satisfaite de son "entreprise". MARION POLICE