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La fusion laisse des traces

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Après l'échec du mariage des neuf communes, le renouvellement des autorités pose divers problèmes.

rhaener@lacote.ch

Les syndics et municipaux l'avaient pourtant crié partout à la ronde: face à la complexité des affaires, il faut se regrouper pour être plus efficient administrativement. Malheureusement pour les initiants d'une fusion des 9 communes d'Asse et Boiron, le message n'avait pas été entendu comme escompté. Pas de solution donc pour soulager les membres d'exécutif d'un travail quotidien de gestion de plus en plus fastidieux. A Gingins, après l'échec de la fusion du 25 janvier, on a décidé de trouver une alternative: passer de cinq à sept membres à la Municipalité. "Le but n'est pas de pointer quiconque du doigt, mais bien de trouver des solutions ensemble", détaille la syndique du village Claude Hibbert Pirl. Dans son préavis, la Municipalité explique notamment son incapacité à faire face à toutes les demandes intercommunales. "Les membres de la Municipalité sont délégués aux différentes associations et assemblées auxquelles la commune est affiliée, à raison d'un membre et d'un suppléant pour chacune. Il n'y a pas suffisamment de conseillers municipaux pour en faire le tour; il en résulte un partage obligé, même si le sujet ne relève pas du dicastère du représentant municipal." En somme, il y a du travail à profusion et les cinq membres de l'exécutif ne sortent plus la tête de l'eau.

Seulement, évidemment, trouver du "personnel" actuellement n'est pas chose des plus aisées, d'autant qu'un poste vient d'être repourvu (en mars) et que le municipal Valéry Babey annoncera jeudi sa démission lors du Conseil. Ainsi la Municipalité, avec cette proposition, tentera de séduire en proposant de réduire la masse de travail individuelle. Et la masse salariale aussi. En passant de cinq à sept, les forfaits dévolus aux membres de l'exécutif devraient baisser proportionnellement.

Bataille à Chéserex?

A Chéserex, après les démissions du syndic Christian Pierrehumbert et des deux municipaux Roland Oppliger et Nathalie Sandoz, suite à la terrible gifle reçue dans les urnes le 25 janvier, trois postes sont à repourvoir. Selon nos informations, une première liste de trois noms sera déposée lundi avant midi, délai pour les élections du 14 juin. Elle serait composée d'anciens opposants à la fusion. Mais une deuxième liste pourrait également être déposée, cette fois-ci composée de personnes favorables à un rapprochement des communes. De quoi lancer clairement la campagne pour les communales de février 2016 avec une année d'avance.


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