L'air a été analysé durant l'année 2014. Bilan positif grâce à la météo.
A la suite d'un postulat traitant de la qualité de l'air, la Municipalité de Gland a sollicité la Direction générale de l'environnement (DGE) afin qu'une campagne de mesure soit effectuée en lien avec les développements dans la partie ouest de la ville. Elle s'est déroulée du 28 janvier 2014 jusqu'au 5 janvier 2015. Cinq stations de mesures ont été posées: rue des Tuillières, avenue du Mont-Blanc, route de Nyon, rue de la Paix et pont Farbel. Les principaux objectifs étaient de vérifier si les valeurs limites d'immissions fixées par l'Ordonnance sur la protection de l'air (OPair) sont respectées, de comparer la situation avec d'autres sites dans le canton et en Suisse et d'évaluer si la zone d'activité de la Ballastière entraîne des immissions excessives. Les deux stations les plus proches - Nyon et Morges - ont permis de faire une comparaison. Retombées de poussière, plomb, zinc, particules fines, ozone, etc., ont été enregistrées.
L'année 2014 s'est caractérisée météorologiquement parlant par un début d'année doux, un mois de juillet pluvieux et aucune période de canicule. Des conditions favorables à la qualité de l'air.
Globalement, les valeurs limites d'immissions sont respectées (pour le dioxyde d'azote, les retombées de poussières et les métaux lourds). La concentration moyenne annuelle de poussières fines a été dépassée à cinq reprises. Concernant le dioxyde d'azote, il n'y a pas de différence entre des villes comme Nyon et Gland. En 2014, le taux est en baisse (par rapport aux cinq dernières années), mais cela s'explique par la météo.
Le site de la Ballastière a eu une attention particulière en raison de son activité, mais de manière générale rien de notable n'a été remarqué, selon le rapport technique de la DGE. Le travail effectué dans cette aire a une influence sur les concentrations de retombées de poussières mesurées à la rue de la Paix et au pont Farbel, mais elles comportent de très faibles quantités de métaux lourds, "très probablement émis par les activités liées au traitement et au concassage des matériaux pierreux et non au trafic poids lourds." L'impact est ainsi qualifié de localisé. COPIN
Rapport complet sur le site de gland.ch