Le pire est passé, serait-on tenté de dire, puisque le Programme des investissements régionaux (PIR), qui n'avait pas trouvé grâce auprès d'une dizaine de communes du district, précipitant son abandon, sera remplacé par le DISREN (Dispositif d'investissement solidaire de la région nyonnaise). Adieu aussi au concept de voter une seule fois pour une liste de projets. Désormais, chaque dossier devra être présenté devant les 44 communes membres de Régionyon, qui décideront si elles se montreront ou non solidaires dans le financement. Une stratégie permettant de conserver une flexibilité qui avait peut-être manqué au PIR. Aussi, les participations communales ne pourront dépasser l'équivalent de 1,5 point de l'impôt: une clause de sauvegarde permettra de veiller à cette limite. Rappelons que, l'an dernier, une commission, emmenée notamment par le syndic de Mies Pierre-Alain Schmidt, avait eu pour mission de dessiner un nouveau mécanisme financier suite à l'échec du PIR. Le DISREN s'inspire donc fortement des travaux présentés par ladite commission, tout en choisissant de ne pas tout conserver des propositions. Ainsi ne voit-on plus de limites imposant aux communes porteuses d'un projet d'assumer au minimum 70% de la dépense, et aux communes dites "solidaires" de payer au maximum 30%.. RH
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