"Nous faisons face à un problème de taille: on est à la recherche d'un grand nombre d'appartements. La réalité est que les premiers locataires de l'immeuble incendié de la Bonbonnière pourront regagner leurs appartements autour de Noël et pour ceux dont les logements ont été les plus touchés, probablement pas avant une année" , informe Gaston Dürrenmatt, vice-président du comité de direction de la Société coopérative d'habitation de Rolle (SCHR) et gérant remplaçant. Si une solution provisoire a été trouvée pour tous les locataires, le relogement à long terme s'avère plus difficile qu'escompté. Les dégâts, qui semblaient moindres aux rez inférieur, se sont révélés conséquents dans tout le bâtiment. "Toutes les infrastructures ont été endommagées: l'électricité, la ventilation, le chauffage, les parquets... Que ce soit par la fumée ou l'eau , explique Gaston Dürrenmatt. "Sauf pour quelques ménages qui ont trouvé à se reloger à long terme, le problème reste entier pour la grande majorité des locataires des 44 logements , confirme Philippe Mayerat, président de la SCHR. Nous avons envoyé une missive à toutes les régies de la région pour les inciter à les accueillir."
Dès lundi, les locataires, en collaboration avec les entreprises d'assainissement et de déménagement, ont débarrassé entièrement leurs appartements. La SCHR a trouvé un local à Allaman pour regrouper le tout. L'entreprise d'assainissement doit, dans un premier temps, évacuer les débris, puis faire l'inventaire des dégâts et procéder à la dépollution des textiles. Et avant même que les travaux de restauration et de reconstruction ne débutent, il faudra mettre le bâtiment hors d'eau, en installant un toit provisoire. JOL