Le syndic Didier Lohri, en place depuis 17 ans, entend bien poursuivre l'aventure. Sujet aux critiques d'une partie de son village et des politiciens régionaux, il tient à sa vision politique spécifique. Entretien.
Didier Lohri, vous dites vouloir vous présenter à votre propre succession en février 2016…
Oui, à priori, j’irai. Mais cela peut dépendre des aléas de la vie.
Voilà 17 ans que vous occupez le poste de syndic, comment fait-on pour durer?
C’est une très bonne question! Si je dure, c’est parce que, contrairement à ce que prétendent mes détracteurs, je n’ai jamais menti et suis capable, après toutes ces années, de savoir exactement ce que j’ai dit 17 années plus tôt et pouvoir justifier des prises de positions, expliquer en quoi celles-ci ont été prises en fonction des lois d’alors, des contraintes cantonales. Il faut avoir un peu de mémoire. Aussi, j’ajouterais que j’ai toujours appliqué l’égalité de traitement pour tous les citoyens. J’en veux pour preuve d’avoir perdu certains copains dans le village pour n’avoir jamais cédé aux passe-droits.
Lire notre entretien intégral dans nos éditions du jour.