Parce qu'il était à l'autre bout du monde, Patrick Iseli n'a manqué que deux éditions. Le bénévole en affiche 38 au compteur, un fidèle parmi les fidèles. Que l'on retrouve au bar du Ski club, le premier bar après la fontaine, non pas par obligation mais pour le plaisir de vivre une semaine à part. "E t tant que le corps tient" , il donnera un coup de main au club dont il est membre, après l'avoir présidé il y a quelques années. "A l'époque, notre bar était situé au Club Tent, on sortait sourd dingue de la soirée. On servait des cocktails que l'on dosait juste le premier soir, le deuxième un peu moins et à la fin c'était à la louche".
Patrick Iseli se souvient du premier concert à la salle communale en 1976, de la tenue d'un petit festival, "c'était mieux que ce que l'on vivait dans les Jeunesses" , raconte le Genevois ( "mais ma mère est de Nyon" ).
Et puis grâce au club, il a vécu "l'ambiance familiale de Colovray, tendance hippie, les gens dansaient dans la poussière, aujourd'hui c'est devenu une grosse machine" , raconte ce globe-trotteur qui aime tant voyager. "A l'époque, c'était notre festival, on se battait pour qu'il vive chaque année." Aujourd'hui le festival roule, mais dès le mois d'avril, une fois la programmation annoncée, Patrick Iseli sent les fourmis dans ses jambes. Cette semaine, il a aimé Johnny "forcément, c'était mon premier 45 tours." COPIN