Lundi soir lors du Conseil communal, la demande de crédit pour des travaux routiers du village et de la douane ainsi que le remplacement du collecteur eaux claires «douane» d'un montant de près de 500 000 francs a fait l'objet d'une discussion fleuve.
Comme l’a souligné le syndic Pierre Stampfli, le Conseil avait refusé en juin dernier le financement des travaux routiers commencés par l’Etat. «Nous avons exposé ces raisons à Nuria Gorrite et avons pu obtenir quasiment tout, excepté garder le giratoire intact alors que dans un premier temps le canton l’avait accepté.»
Le mot était lancé, le giratoire sera percé en son centre, la direction générale ayant démontré la dangérosité de le maintenir intact.
De nombreux élus sont montés aux barricades, s’étonnant du percement de ce giratoire alors que cette solution n’était pas retenue pour le giratoire En Balessert de l’autre côté du pont autoroutier, endroit également très sensible.
«Il me semble qu’on ménage surtout la Municipalité de Commugny qui a refusé le tracé par le chemin des Pins. Aujourd’hui, on doit défendre l’intérêt de notre village et faire part de notre mécontentement», a lancé avec force un élu.
Le syndic a cependant rappelé l’importance du remplacement de la canalisation. «Datant de 1960, il faudra de toute façon la remplacer. Actuellement, nous profitons de la contribution du canton et de la région.» Sensible à cet argument, le Conseil a finalement largement accepté le préavis.
La réalisation du trottoir entre le giratoire et la douane a suscité des interrogations de plusieurs élus. Elle a fait l’objet du dépôt d’une motion par Yvan Breccolini pour le prolongement dudit trottoir sur la partie communale de la route depuis le rond-point de la Sallivaz jusqu’à la douane. Largement acceptée par le Conseil, elle sera traitée lors d'une prochaine séance.
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