La chaîne de télévision régionale rebranche la prise ce jeudi à 18 heures pour une émission de 24 minutes avec aux manettes l'ancien présentateur sportif Maïque Perez en plateau et l'ancien directeur de La Télé Christophe Rasch en coulisses.
Revenu du cimetière des médias locaux impossibles à financer, l'équipe de NRTV (Florian Cavaleri, Greg Barnhill) ainsi que les employés de la société de production audiovisuelle ORCA dirigée par Stéphane Rytz repartent de plus belle dans une nouvelle version de Nyon Région TV.
On reprend le même studio d’enregistrement à Gland mais le plateau a été redécoré pour accueillir le présentateur TV Maïque Perez (ex-RTS). Il s’agit de donner une impulsion nouvelle à la chaîne aujourd’hui pilotée par l’ex-directeur de La Télé Christophe Rasch.
Une émission de 24 minutes sera produite dans les conditions du direct avec pour le premier numéro diffusé ce jeudi à 18 heures une thématique sur les migrants de Begnins et une couverture du festival JVAL.
Entretien avec le consultant TV et chef de projet Christophe Rasch et reportage vidéo avec une interview de Maïque Perez dans les coulisses de la chaîne nyonnaise:
Quel est l’objectif éditorial de NRTV, nouvelle version?
Acquérir de la visibilité dans tout le district, pas seulement à Nyon. Nous allons toucher le secteur de Rolle grâce à Cablecom. La technologie aujourd’hui nous permet de faire des prouesses pour pas cher. On a été des cobayes à La Télé et on a expérimenté une technologie de transmission qui avait le gros défaut d’être lente. Le temps d’attente d’une réponse après avoir posé une question en plateau était très long. Avec notre outil bon marché d’aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On peut aussi filmer avec un smartphone de courtes séquences de qualité. Le modèle de la TV de flux est mort depuis longtemps. Je crois beaucoup plus dans les plateformes de "replay". Les gens consomment l’info sur les smartphones et les tablettes de plus en plus et ça va progresser.
Dans quels domaines allez-vous travaillé pour faire évoluer NRTV?
NRTV est un nom. On crée des sujets sous forme de fichiers vidéos sur les canaux de diffusion câblés mais aussi sur les réseaux sociaux. De ce fait, tout le monde peut voir notre travail. Mais on se doit de créer des synergies avec les médias régionaux. On peut proposer nos vidéos chez nos confrères et en recevoir en échange. D'ailleurs un partenariat avec Le Quotidien de La Côte est à l’étude.
Quelle est l’attente du milieu politique?
Je suis étonné d’une réaction répandue chez les hommes et femmes politiques: "on n’a pas besoin de chaînes de tv." Une région doit être exposée, surtout dans le district de Nyon qui est une région qui explose. Il faut des traits d’union entre la population, entre les problématiques actuelles comme celle des migrants accueillis dans notre région, l’agrandissement de l’Usine à Gaz… Il faut des gens pour en parler et notre mode de communication numérique fait que l’on crée des passerelles. Daniel Rossellat l’a bien compris.
Vous avez connu des difficultés au sein de votre entreprise La Télé. Beaucoup de personnes ont critiqué votre gestion. Avez-vous appris de cette expérience, venez-vous à NRTV avec de nouvelles méthodes ?
J’ai un grand savoir-faire. J'ai été le premier employé de La Télé. Je suis toujours actionnaire de l’entreprise d’ailleurs. Je crois fermement dans les médias locaux. A Nyon, on a plus que jamais besoin des bonnes personnes aux bons endroits. Ces TV régionales ont un avenir. Une personne vit à Nyon, travaille à Genève et fait du ski en Valais. Quelques partenaires de La Télé n’avaient pas compris que le Lac Léman est un ensemble qui va de la France voisine jusqu’aux portes de Berne. Il faut des liens forts avec les autres chaînes régionales comme La Télé, Léman Bleu ou même la RTS pour dynamiser les antennes et multiplier les points de vue.
Maïque Perez est le présentateur de l'émission de NRTV produite dès jeudi à 18 heures, il nous présente ce nouveau rendez-vous:
Dernières serrages de vis et ajustement du décor:
Ambiance dans le studio avant les premiers essais: