Neuf communes se préparent à se dire oui en fin d'année. Tous les moyens sont envisagés pour garantir le succès.
Année cruciale pour le district que celle qui s'ouvre. C'est en effet en 2014 que le sort des communes d'Asse et Boiron (Arnex, Borex, Chéserex, Crassier, Eysins, Gingins, Grens, La Rippe, Signy) se jouera. Et plus particulièrement à l'automne, en novembre vraisemblablement. C'est là que les conseils communaux et généraux des neufs villages accepteront ou refuseront de fusionner. Ensuite de quoi (en cas d'acceptation), une votation populaire sera organisée dans la foulée, en janvier 2015 au plus tard. Mais, contrairement aux communes de Terre Sainte (dont le refus en 2010 de l'un des huit villages - Founex - avait anéanti tout le processus), celles d'Asse et Boiron semblent se laisser davantage de marge de manoeuvre pour mener à bien ce mariage. En effet, selon le syndic de Crassier Serge Melly, il ne sera pas impératif d'obtenir l'approbation des neuf communes pour aller de l'avant: "Si l'une des communes dites périphériques, à savoir celles qui ont des frontières avec d'autres régions, La Rippe, Eysins ou Signy, venait à refuser la fusion, alors nous partirions à huit." Et peut-être même à sept, selon Serge Melly. Dans tous les cas, les communes refusant la fusion se verraient proposer rapidement une deuxième chance de remonter dans le train en marche: "Peut-être que le fait de se rendre compte que la fusion aura lieu sans elles les incitera à revoir leur position. On ne voudrait pas qu'elles aient à regretter leur choix."
Travail préparatoire
Mais pour arriver à ces votations de fin d'année, un grand travail doit être abattu en amont. De fait, le comité de pilotage se donne six mois pour ficeler la Convention de fusion. Un document qui traitera tant des nouvelles armoiries du village, de son nom, du premier taux d'imposition ou de la représentativité des forces politiques pour la première législature. Le tout en sachant que, en cas de plébiscite, la nouvelle entité franchira le cap des 3000 habitants et que, en 2016, ces communes passeront à l'élection proportionnelle (arrivée des partis politiques dans l'hémicycle).
Dans l'immédiat, pour mener à bien cette grande mission, le comité de pilotage de la fusion a décidé de mandater un expert en communication (le lauréat n'est pas encore connu). Celui-ci, dont le travail hebdomadaire devrait représenter au maximum un 10%, aura pour fonction de "raconter" le destin commun des neuf villages, et plus généralement de séduire la population. RH
Quel nom pour la future commune?
Par email: info@lacote.ch ou par courrier: La Côte, route de Saint-Cergue 293, 1260 Nyon, envoyez-nous vos propositions de nom pour la nouvelle supra commune regroupant les neuf villages d'Asse et Boiron.
Vos idées seront publiées.