L'ancien membre du groupe Trip In est en concert à la Parenthèse. De nouvelles chansons, du slam et du groove à découvrir samedi.
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Nadir, ancien membre du groupe Trip In, revient sur scène avec de nouvelles chansons et autant de promesses musicales. Séparé de son complice, Maxime Steiner, Nadir s'empare plus que jamais des mots, des mots qui claquent, s'envolent et puis résonnent, des mots qui racontent la vie, sa vie et celles des autres. Des mots qui slament, des mots qui groovent. Accompagné d'une batterie, d'un clavier et d'une guitare, il s'empare de la Parenthèse, samedi soir, pour son premier concert en terre natale et avec sa nouvelle formation. Rencontre avec l'enfant de Nyon pour parler de son projet solo, autour d'un jus à la pêche.
Malgré six années au sein du groupe Trip In, deux albums, trois ans de tournée et un succès grandissant, vous avez décidé de vous séparer pour de nouveaux projets...
Oui, sur la fin de Trip In, j'avais de plus en plus de peine avec le rap, même si notre musique ne pouvait pas se cantonner à ce seul style, c'était bien plus un métissage. Mais petit à petit je n'avais que des mots, des mélodies qui sortaient et ça c'est très vite imposé comme quelque chose de naturel, d'évident. Nous étions tombés dans des schémas avec Trip In et j'avais envie de me libérer de ça, de me détacher de cet univers, de trouver mon univers.
Vous avez justement composé de nouvelles chansons en solo. A quoi ressemble votre univers?
C'est un mélange de tout mon bagage musical. Ce qui reste au centre, ce sont les mots. Ce sont eux qui s'imposent d'abord à moi et ensuite vient l'habillage mélodique. Les textes sont encore plus personnels, plus proches de moi. C'est autant un regard sur le monde, sur les amis, qu'une introspection. Mon regard au monde est très enfantin et empreint d'une certaine naïveté. Je suis un adulte qui n'a pas envie de grandir, qui se protège en restant enfant avec ce qu'il peut amener de spontanéité, de générosité et de plaisir.
Samedi, vous retrouvez la scène avec vos nouvelles compositions, votre nouvelle formation. Sentez-vous une pression, une attente du public?
Je sens qu'il y a des gens qui m'attendent. Mais pour moi, c'est un nouveau projet, c'est comme si je repartais de zéro et je suis très excité à l'idée de retrouver la scène. Lors de l'écriture de mes nouveaux titres, je les ai vécus, je les ai pensés pour le live. J'aime la spontanéité du live, les risques qu'il implique. La scène, c'est le plus important pour moi, la rencontre avec les gens. A chaque fois, je joue comme si c'était la dernière fois. La scène c'est ça, il faut tout donner, la musique y est tellement plus vivante que sur un disque. Il y aura un album plus tard, mais je mets d'abord mes chansons à l'épreuve de la scène. Je jouerai mes nouveaux titres, mais aussi des morceaux de Trip In qui m'ont beaucoup touché, qui font partie de moi. Je leur donne un second souffle en les réadaptant.
En concert:
Nadir, à la Parenthèse - Grand Rue 22 à Nyon - samedi 25 janvier à 22h.