Quantcast
Channel: La Côte - News - Nyon
Viewing all 3849 articles
Browse latest View live

Quand les facéties du lac font une partition

$
0
0

L a face cachée du Léman est un spectacle facétieux, qui mélange musique et histoire loufoque. Le point de départ est la gare de Nyon où les spectateurs comprennent, en montant dans le petit train rouge, qu'ils s'embarquent pour une aventure irrationnelle. A la Vuarpillière, tout le monde descend et le cortège est dirigé en musique vers le domaine du Truel de la famille Gay. Et là, dans la remise de la propriété, les 100 musiciens de l'école de musique et la Fanfare municipale de Nyon s'inspirent des dessins de Plonk & Replonk pour présenter une ode au lac qui fait la part belle à l'imaginaire. Un scénario de Blaise Hofmann, une mise en scène de Gérard Demierre et Philippe Laedermann, une création musicale d'Etienne Crausaz et une direction musicale de Jean-Claude Bloch et Serge Gros. Sans oublier des jeunes acteurs et musiciens qui ont montré leur enthousiasme à relever le défi de présenter un spectacle de qualité. MCF

Prochaines représentations les 26, 27 et 28 juin, pour tous renseignements, www.faceduleman.ch


Satya Oblette en quête d'authenticité

$
0
0

Icône de la mode en France et dans le monde entier, Satya Oblette s'est installé sur La Côte.

Satya Oblette, c'est d'abord un physique atypique et éblouissant: Indien à la peau mate, le mannequin de 39 ans porte un bouc peroxydé et des cheveux blonds platine à l'avenant. Un look qu'il s'est créé en voulant ressembler à un Indien d'une septantaine d'années, cheveux grisonnants et barbe de trois jours, croisé dans les rues de Paris. "Il avait cette aura des vieillards que je croisais en Inde. Il dégageait quelque chose de tellement paisible au milieu de cette foule parisienne hystérique" , explique-t-il. Une semaine après sa transformation physique, Jean-Paul Gaultier l'engageait pour son premier défilé haute couture.

On aurait tort de le réduire à sa seule apparence physique, même s'il en a usé et a fini par s'identifier à son image d'Indien blond. Il a su en jouer certes, d'abord pour se faire une place dans le petit monde du mannequinat, puis il l'a mise au service de diverses associations caritatives. "L'humanitaire est un trait d'union entre ce milieu à part qu'est la mode et mes origines indiennes. Ma mère faisait partie de la caste des intouchables, c'était une paria. J'étais destiné à mendier dans les rues. Ma vie, mon karma en ont décidé autrement, des parents formidables m'ont adopté. J'ai envie de redonner aux autres ce dont je bénéficie" , confie-t-il.

Et pourtant, son adoption s'est déroulée dans des circonstances tragiques qui ne lui ont été révélées qu'à l'âge de 28 ans.

 

Fils de qui?

 

Sa mère biologique cumulait l'infamie d'être une intouchable et une femme adultère. Son mari mit un contrat sur la tête de l'amant qu'il fit assassiner. Le mari trompé passera six mois en prison. Son épouse, craignant pour sa vie et celle de son bébé, le petit Satya, s'enfuit de Pondychéry et le fit adopter. "Je ne sais toujours pas si je suis le fils d'un assassin ou d'un assassiné", confie-t-il. Un passé douloureux. Mais pour l'heure, le mannequin a décidé de mettre de côté ces questions sans réponse, jusqu'au jour où il aura les moyens et la force d'aller en quête de la vérité sur ses origines. Paradoxalement, même si ses parents lui ont dissimulé longtemps une partie de son histoire, ils lui ont également donné un prénom qui le prédestine à aboutir dans sa quête: Satya signifie "la vérité" en tamoul.

 

"Un vrai paysan"

 

Franc, sincère et authentique, le mannequin n'esquive aucune question, n'hésitant pas à partager un pan de son intimité ou alors ses récents coups de gueule. En Suisse, il recherche la tranquillité. S'il adore les conversations à bâtons rompus aussi bien avec la patronne d'un bistrot qu'avec la caissière à la Migros, Satya Oblette est prêt à en découdre si on lui cherche des noises et qu'on ne le respecte pas, ni lui ni son intimité. Et de pester contre cette horde de jeunes filles qui, un dimanche matin, alors qu'il prenait son café dans son jardin, l'ont observé "comme un singe au zoo" depuis l'immeuble voisin.

Et s'il a quitté Paris, c'est qu'il commençait "à devenir aussi con que les Parisiens eux-mêmes. J'étais en train de perdre l'éducation et les valeurs que mes parents m'ont inculquées. Même mes amis me disaient que je devenais désagréable et que je devais partir. A un certain moment dans votre vie, vous avez besoin de choses apaisantes et plus de choses futiles. J'ai éprouvé ce besoin d'un retour aux sources, aux choses qui m'ont marqué enfant, en Inde, en Afrique, puis dans le Massif central" .

En Suisse, il recherche une certaine forme d'authenticité et de proximité avec des gens vrais - les artisans, les patronnes de troquets, les gens de la terre - et il tend à un retour à la nature dont il a besoin pour son équilibre: "Je ne me suis jamais senti citadin dans l'âme. Quand j'étais adolescent, j'étais un vrai paysan, je conduisais le tracteur, fanais le foin, ensilais" . Dans sa jolie maison, aujourd'hui, il s'occupe de son potager, tond la pelouse et, il y a peu, mangeait les oeufs frais pondus par ses poules. Le renard est passé par là...

A l'image de son autobiographie, son installation en Suisse marque à ses yeux une nouvelle étape dans sa vie: "Je suis venu ici pour me retrouver, me stabiliser, trouver une certaine forme de paix, commencer une nouvelle vie, tourner une nouvelle page en étant un peu plus vierge."

Août et ses Variations musicales

$
0
0

L'événement, qui a trouvé une place de choix dans la ronde des festivals classiques de l'été, se déroulera du 22 au 30 août.

Plus que jamais bien ancré sur La Côte et soutenu par les institutions régionales, le festival estival de musique classique les Variations musicales de Tannay se tiendra dans le cadre exceptionnel du château de Tannay et son parc aux arbres centenaires.

Le festival est devenu un rendez-vous incontournable de la rentrée, sorte d'agréable transition musicale entre la fin des vacances et la reprise de l'activité. "Né il y a six ans d'une envie de partager le plaisir, la joie et les émotions qu'apporte la musique classique, le festival s'assure d'année en année la présence de musiciens de très grande renommée qu'on peut entendre sur les scènes internationales les plus prestigieuses tout en accordant aussi une place importante à de jeunes interprètes, notamment à des compatriotes, ayant fait montre déjà d'un talent rare" , précise Serge Schmidt, président.

Par la grande qualité de sa programmation et par ses prix raisonnables (signalons aussi la gratuité à tous les concerts pour les jeunes jusqu'à 16 ans) le festival a acquis une belle renommée qui lui assure la présence d'un public des alentours comme de l'étranger. On peut dire aujourd'hui qu'il a trouvé une place de choix dans la ronde des festivals classiques de l'été.

 

Capuçon signe son retour

 

Touché par la qualité de l'accueil qu'il a reçu l'année dernière, le grand violoniste français Renaud Capuçon est de retour à Tannay pour un récital Mozart, Korngold et R. Strauss accompagné par le pianiste Jérôme Ducros (un habitué du Festival de la Roque d'Anthéron). L'artiste, qui enseigne au Conservatoire de Lausanne, s'est aussi engagé pour le festival comme consultant artistique.

 

L'OSR in corpore pour 2016

 

Celle qui a été son élève, la violoniste Alexandra Conunova, Prix du meilleur talent de l'Académie du Festival de Verbier, sera accompagnée par la Camerata Bern dans le "Concerto pour violon en ré mineur" de Mendelssohn. "En effet, notre festival est plus que des récitals avec piano, car il déploie pas moins de quatre orchestres formés de musiciens professionnels: l'Orchestre du Festival (une cinquantaine de musiciens de l'OSR), l'Ensemble Intermezzo, la Camerata Bern et l'Orchestre des Pays de Savoie" , ajoute Françoise de Courten, vice-présidente, qui annonce aussi en avant-première la présence in corpore de l'Orchestre de la Suisse romande l'année prochaine.

Considéré comme le meilleur des successeurs des plus grands pianistes russes, Boris Berezovsky présentera un programme Grieg et Stravinsky rarement joué. Le violoncelle en solo (Camille Thomas, Anne Gastinel) sera à l'honneur en ouverture et en conclusion du festival, et la pianiste Laure Favre-Kahn, qui allie la rigueur et la grâce, la pudeur de la nostalgie et l'engagement expressif, évoquera la vie de Chopin dans un spectacle "Chopin... Confidences" avec récitant et projections lumineuses. Une prestation produite avec le soutien de la Fondation Engelberts pour les arts et la culture.

Château de Tannay, du 22 au 30 août

Nyon: le Reposoir est accepté

$
0
0

Lundi soir, le Conseil communal de Nyon a accepté le plus gros préavis de la Législature à savoir près de 63 millions de francs pour réaliser le complexe scolaire et sportif du Reposoir. Les travaux vont commencer fin août.

Voilà, c'est fait et le syndic Daniel Rossellat a remercié, à la fin de la séance du Conseil communal, les élus d'avoir accepté à une très large majorité le préavis concernant le complexe scolaire et sportif du Reposoir. Il s'agit de la construction d'une école de 24 classes pour des enfants de 4 à 10 ans, d'une Unité d'accueil pour écoliers de 84 places, d'un restaurant scolaire de 70 places, d'une salle omnisport pour 700 spectateurs et d'une piscine couverte avec un bassin de 25 mètres.

Augmentation de l'addition pour aménager le sous-sol

Le devis initial était de 61,4 millions de francs pour la construction, plus 150 000 francs pour la réalisation d'une oeuvre d'art intégrée au projet. Suite à une intervention de l'UDC Sacha Soldini un crédit de 1,4 million a été voté pour transformer 700 m2 de sous-sols afin de permettre l'accueil d'associations nyonnaises. Le planning des travaux est serré puisque que le complexe scolaire et sportif doit ouvrir pour la rentrée 2017.

Vich: Le Conseil général perturbé par un début d'incendie

$
0
0

Mardi, les conseillers généraux de Vich débattaient de l'opportunité de passer en un Conseil communal, quand un début d'incendie a éclaté dans l'immeuble face à la salle communale.

Il y a bien eu des jeux de mots à l'issue de l'incident:" le débat s'est enflammé". Il s'y prêtait plutôt bien puisque le début d'incendie qui a éclaté mardi soir dans un immeuble situé à la Grand-Rue à Vich s'est soldé par quelques dégâts matériels limités. 

Alors que les conseillers généraux de Vich débattaient avec force et passion de la proposition de passer en un Conseil communal à partir de la prochaine législature, un incendie s'est déclaré à proximité de la salle communale de Vich un peu après 21 heures. Difficile dans ces conditions de se concentrer, puisqu'une partie de la salle ignorait que les pompiers de Gland tentaient, à grands bruits, de maîtriser la fumée qui s'échappait de la chaufferie au rez-de-chaussée; et qu'un conseiller, formidablement zen, prenait connaissance que l'incendie avait lieu dans son immeuble. "Mais qu'est-ce que ce souk?" lâchait finalement le président Roger Brand, exaspéré, qui ignorait tout l'intervention des pompiers. Une fois l'explication donnée, les débats ont pu reprendre presque normalement, tandis qu'à l'extérieur les pompiers de Gland aérait la chaufferie et maîtrisait rapidement l'incendie. 

Les causes de l'incendie ne sont pour l'heure pas déterminées. Pour la petite histoire, aujourd'hui mercredi, des travaux étaient annoncés: la chaufferie de l'immeuble devait être changée. 

Enfin, en ce qui concerne le passage du Conseil général en Conseil communal, les conseillers ont clairement refusé cette proposition, lors d'une vote à bulletins secrets. Sujet que nous développerons dans notre édition de jeudi. 

Agitation autour du Reposoir

$
0
0

Le Conseil a accepté un crédit de près de 63 millions pour le complexe du Reposoir. Des débats nourris ont précédé le vote.

MARIE-CHRISTINE FERT

m-c.fert@lacote.ch

Lundi soir, sans véritable surprise tant le projet a été expliqué, discuté, le Conseil communal de Nyon a accepté à une très large majorité de financer le complexe scolaire et sportif du Reposoir (80 oui, un non et 4 abstentions). Au coeur d'un nouveau quartier du haut de la ville , il accueillera une école de 24 classes pour des enfants de 4 à 10 ans, une Unité d'accueil pour écoliers (UAPE) de 84 places, un restaurant scolaire de 70 places, une cuisine pour toutes les UAPE nyonnaises, une salle omnisport pouvant accueillir en outre 700 spectateurs et une piscine couverte avec un bassin de 25 mètres.

Sauf que l'addition finale a été revue à la hausse juste avant le vote. Le devis initial était de 61,4 millions de francs pour la construction, plus 150 000 francs pour la réalisation d'une oeuvre d'art intégrée au projet. Suite à une intervention de l'UDC Sacha Soldini un crédit de 1,4 million a été voté pour transformer 700 m 2 de sous-sols afin de permettre l'accueil d'associations nyonnaises. Si des élus de gauche, à l'instar de l'écologiste Bernadette Nelissen, ont trouvé que d'aménager des locaux sans fenêtres, pour un montant aussi élevé, n'était pas une idée pertinente, l'UDC a pu compter sur les voix des partis de droite.

D'autres élus de droite n'ont pas eu cette chance. Ainsi, Maurice Gay, du Parti libéral-radical, a une nouvelle fois défendu la nécessité de réaliser un parking souterrain de 175 places pour éviter une surcharge de circulation. Il souhaitait l'inscription de 8,7 millions supplémentaires, conforté en cela par la présence dans l'assistance d'habitants du chemin de Pré-Cossy qui, avant le début de la séance, avaient distribué aux élus des tracts pour que les parkings en surface soient supprimés. Sauf qu'il y a un an, à quelques voix près, cette demande de parking souterrain avait été refusée par le législatif et que, lundi soir, le vote n'a pas été plus favorable. Pour le Vert libéral, Patrick Buchs, "le temps de la réflexion est terminé. Avec votre demande, il faudrait refaire un addenda au plan de quartier, repartir pour une année d'études" . Quant au municipal en charge des bâtiments, Claude Uldry, il a assuré que la Municipalité ne souhaitait plus avoir de places de stationnement en nombre, même en souterrain, aux abords des écoles pour des questions de sécurité. Faisant le tour du secteur, il a rappelé qu'il y avait deux P+R et qu'un parking souterrain n'est pas exclu sur une parcelle située non loin de là, à la Gravette, à la place d'un parking en silo initialement programmé.

Question de financement

Son collègue PLR David Saugy n'a pas eu plus de succès, la grande majorité de son parti lui faisant même défaut. Lui demandait le report du vote au Conseil d'août. "Il manque un élément dans ce dossier, le financement, une solution financière équilibrée et responsable!" Une intervention qui a interloqué la gauche. "La solution est pourtant claire, la droite a refusé des points d'impôts affectés à ce projet, donc on va augmenter la dette de la ville" , lui a répondu le Vert Pierre Wahlen. "Rien n'empêche d'accepter le préavis et de revenir à la rentrée avec des points d'impôts affectés" , a déclaré avec un brin de provocation le socialiste Alexandre Démétriadès. Un PS qui dans un communiqué estime que "le PLR navigue à vue et met en péril des projets fondamentaux pour la ville".

Quant à l'UDC Marco Carenza, il n'a pas réussi à convaincre le législatif de la nécessité de supprimer l'enveloppe de 150 000 francs consacrée à l'oeuvre d'art. Lui argumentait que ce n'était pas une priorité dans un cadre scolaire.

Au final, c'est donc à une large majorité que le dossier du complexe scolaire et sportif a été validé. Les travaux devraient démarrer en août afin que tout soit prêt pour la rentrée 2017. "Je tiens à vous adresser un immense merci pour le vote de ce préavis car c'est un gros projet pour la Ville" , a déclaré de son côté le syndic Daniel Rossellat, visiblement soulagé, comme le municipal Uldry, que les délais puissent être tenus.

Une fidélité sans faille pour les jubilaires

$
0
0

Le Ghol a fêté cinquante-six jubilaires dont certains oeuvrent depuis plusieurs décennies au sein des deux hôpitaux.

L'heure était à la fête jeudi soir pour les collaborateurs du Groupement hospitalier de l'ouest lémanique (Ghol). La direction des établissements de Nyon et de Rolle a tenu à remercier l'ensemble du personnel avec une attention particulière pour les cinquante-six jubilaires et retraités. Il faut relever la fidélité sans faille à l'institution de certains, qui ont passé au sein de l'un ou l'autre site, trente, trente-cinq, quarante voire quarante et un ans, comme Michel Berger, de Rolle, qui part à la retraite.

Le directeur Daniel Walch a tenu à rappeler à l'ensemble de ses collaborateurs la spécificité de la mission du Ghol, qui se différencie des hôpitaux publics. L'établissement étant privé, mais reconnu d'intérêt public. Les trois piliers de sa mission sont: le devoir d'admettre, de former et d'assurer une permanence.

Retour sur le passé

Pour une fois, les projets ont été laissés de côté, le directeur ayant choisi de se replonger dans le passé de l'hôpital de Nyon, dont on retrouve des traces déjà au XIII e siècle. En 1244, la toute première "maladière" a été construite à Colovray. Elle a peu servi. Ce n'est qu'en 1340 que la léproserie a vraiment été utile lors de l'épidémie de peste noire qui sévissait en Europe. Au XVIII e siècle, les premiers grands hôpitaux ont vu le jour dans notre pays. Et en 1877, sur une initiative privée, l'hôpital de Nyon a été fondé à Rive, dans le bâtiment de l'actuel Musée du Léman. L'hôpital de Rolle a été fondé quant à lui en 1861 par des soeurs. Les deux établissements ont fusionné en 1999. A la fin des années 1930, l'hôpital de Nyon a pris ses quartiers sur son site actuel et n'a cessé de grandir au fil des ans. MARIE-LEA COLLARDI

Les éditions Ripopée en résidence à Gênes

$
0
0

La maison de micro-édition nyonnaise a remporté hier le concours organisé par la Ville en collaboration avec le Conseil régional et la Conférence des villes en matière culturelle. A la clé, une résidence de trois mois dans un atelier de la cité italienne et une bourse de 6000 francs. Durant ce séjour, qui s'étendra du 2 septembre au 29 novembre, Ripopée invitera six artistes de la région (Banu Narciso, Chloé Démétriadès, Jonas Hauert, Jessica Decorvet, Jessica Vaucher et Stéphanie Pfister) à venir créer dans ledit atelier. Ce qui donnera naissance à une exposition collective et évolutive qui sera documentée sur Internet via un blog créé pour l'occasion, puis présentée à Nyon. La maison d'édition publiera également un coffret composé des carnets des six artistes invités et d'un livret présentant la résidence et l'exposition.

Actives depuis 2008

Les éditions Ripopée ont été créées à Nyon par Stéphanie Pfister et Jessica Vaucher en décembre 2008. Leurs publications sont sous forme de livres et de carnets d'artistes à tirage limité. COM/AGO


Le skatepark sur le parking de la piscine passe la rampe

$
0
0

Le deuxième projet aura été le bon, mais des critiques subsistent.

Le Conseil communal a voté lundi soir un crédit de 290 000 francs pour la création d'un skatepark provisoire à l'extrémité du parking de la piscine de Colovray, direction Genève. Un aménagement qui engendrera la suppression de 40 places de stationnement sur un total de 335. Comme lors du projet de la Grande- Jetée à Rive-Est - dont il avait remis en question la pertinence, ce qui avait conduit à un vote négatif du Conseil communal en octobre 2012 -, le Parti indépendant nyonnais (PIN) a à nouveau émis des réserves. Mais contrairement à la première fois, il a préféré s'abstenir au moment du vote. "Pourquoi faire du provisoire et pas du définitif? Qui voudrait acquérir du matériel dégradé?", a demandé Victor Allamand. Cet élu, qui trouve que le futur skatepark est trop près d'une route très fréquentée, rappelle aussi que cet équipement devait être initialement intégré dans le cadre de l'aménagement du parc du Reposoir ce qui au final n'est pas le cas. Provisoire encore, avec son collègue Jacques Hanhart: "Comment justifiez-vous un amortissement sur quinze ans si l'utilisation est de quatre à cinq ans?" Provisoire toujours avec l'UDC Christian Udasse: "C'est de l'argent jeté par les fenêtres!"

Du provisoire, car dans le cadre de la construction de la halle multisport de Colovray qui devrait voir le jour sur une parcelle située de l'autre côté de la route Suisse, un skatepark définitif est prévu, a expliqué le municipal en charge du dossier Claude Dupertuis.

Responsabiliser les utilisateurs

Et d'ajouter que plus d'une dizaine de sites ont été étudiés et que celui-ci était le plus pratique, notamment parce qu'il est situé à côté d'un arrêt de bus, d'une bande cyclable et de toilettes publiques. Des règles très précises régissent aussi ce type d'équipement, notamment l'éloignement de plus de 100 mètres des habitations. Le municipal assure également que si l'UEFA conduit rapidement son projet de centre des congrès sur ce parking, le skatepark ne serait pas touché par les travaux.

En ce qui concerne l'amortissement sur quinze ans, les modules retenus pour construire le skatepark pourront être revendus, a affirmé Claude Dupertuis, qui a une nouvelle fois rappelé que c'était suite à une pétition que la Municipalité avait conduit des études pour lancer ce projet.

Le skatepark a donc passé la rampe. Mais des conseillers communaux aimeraient que les jeunes se constituent en association afin de responsabiliser les utilisateurs. MCF

La fontaine bientôt au rond-point!

$
0
0

Elle ne ressemble plus à grand-chose, la sculpture fontaine de Bernard Bavaud. Comme elle gênait le chantier de l'agrandissement du collège de Nyon-Marens, et qu'elle était difficilement transportable, la Municipalité avait, dans un premier temps, envisagé sa destruction. C'était sans compter sur la mobilisation du Conseil communal qui a souhaité qu'un autre emplacement lui soit trouvé et qui a voté dans ce but, en février dernier, un crédit de 10 000 francs. Du coup, la sculpture a été démontée et ses morceaux entreposés, toujours à Nyon-Marens, et entourés de grillage (voir photo). Son calvaire va bientôt prendre fin. La Municipalité avait annoncé en mars qu'elle serait remontée sur le giratoire des routes Divonne-Clémenty et que l'addition se montera à 40 000 francs. Initialement, l'exécutif évoquait la nécessité d'une mise à l'enquête. Mais renseignements pris, elle n'est nullement nécessaire, comme l'a annoncé lundi soir au Conseil communal le municipal Claude Uldry. Du coup, les fondations pour accueillir cette oeuvre monumentale seront faites la semaine prochaine. Ensuite, il faut compter cinq semaines de séchage. Et normalement, la sculpture, après un bon nettoyage, devrait retrouver sa majesté au cours de la semaine du 3 au 7 août. MCF

Option musique en visite à Gland

$
0
0

L'émission radiophonique Panorama prend ses quartiers à Gland le temps d'une soirée d'enregistrement.

Environ trois fois par année, le magazine musical Panorama, sur Option musique, sort de son studio 15 à Lausanne, et organise pour ses auditeurs une soirée regroupant une demi-douzaine d'artistes suisses autour d'une thématique. Après un hommage à Henri Dès qui s'est tenu au centre culturel Ebullition à Bulle, ou encore une soirée célébrant la musique de films à Pully, c'est au tour du Théâtre de Grand-Champ, à Gland, d'accueillir un florilège de chanteuses romandes.

Pour Eric Grosjean, présentateur de l'émission aux côtés de Valérie Ogier, " le but est de sortir des deux principales agglomérations où l'on écoute Option musique, à savoir Genève et Lausanne, et de proposer au public, tant suisse que frontalier, un moment culturel. " Bien entendu, il est toujours question de soutenir les artistes suisses, même si demain soir, la chanson francophone ne sera pas au centre de la soirée.

 

Un programme étonnant

 

Il est vrai que les compositions de Pauline Ganty, professeur à l'EJMA, de la genevoise Licia Chery, de Mélanie René, la candidate à l'Eurovision, de Jyaleen ou encore de Jenny Lorant ne correspondent pas forcément au répertoire habituel d'Option musique. L'une n'est-elle pas trop jazzy? L'autre trop peu chanteuse à textes? Qu'à cela ne tienne! Puisque la prospection et la promotion de nouveaux talents priment pour les producteurs de Panorama: " Nous souhaitons continuer à faire découvrir des artistes plutôt que de capitaliser sur la génération de chanteurs que nous sommes parvenus à lancer avec cette émission qui existe depuis bientôt sept ans. "

La principale envie des deux producteurs était de les réunir tous à l'occasion d'une même soirée. Eric Grosjean explique ce "bousculement" des habitudes: " Nous avons choisi des artistes qui ne s'étaient jamais produites à nos soirées, et qui étaient susceptibles de bien s'entendre, scéniquement parlant. On souhaitait surtout offrir quelques exclusivités au public de Grand-Champ. Ce n'est qu'ensuite que nous nous sommes rendus compte que nous avions programmé exclusivement des femmes. " Selon le programmateur, il est plus difficile de trouver des voix masculines dans le monde de la musique soul en Suisse romande. " Ces derniers ont plutôt tendance à oeuvrer dans un registre rock, reggae ou encore hip-hop ", explique-t-il.

 

Cheuwa et ses dames

 

A ux côtés de ces cinq femmes, il y aura malgré tout une présence masculine en la personne d'Olivier Cheuwa. Venu du Québec et originaire du Cameroun, celui-ci aura l'honneur d'animer la soirée avec, cette fois-ci, un thème qui sort de la francophonie. Le public sera invité dans un univers funk, soul et jazz, avec en prime un hommage à Michael Jackson, décédé un 25 juin 2009, à Los Angeles. Ainsi, des medleys du roi de la pop, des collaborations inédites, et même des chansons d'Oliview Cheuwa s'ajouteront aux compositions personnelles des différentes artistes.

 

Fabrique de stars?

 

Fidèle à son rôle de tremplin, la radio Option musique poursuit sur sa lancée. Après avoir propulsé plusieurs nouveaux artistes masculins, qu'elle parraine et soutient par ailleurs (à l'image de Fraissinet, Aliose ou encore Marc Aymon), c'est au tour de ces cinq chanteuses aux répertoires variés d'être mises en lumière. Tous ces artistes suisses sont des hommes et des femmes dont " il est difficile de faire des stars ", estime Eric Grosjean. Peut-être à cause d'un manque de soutien télévisuel ou de l'exiguïté du marché musical suisse romand. Cependant, un bassin de chanteurs et de chanteuses âgés entre vingt et trente ans se développe depuis une quinzaine d'années. " Si vous ou moi devions organiser une soirée, nous pourrions piocher dans une liste d'une centaine d'artistes ", conclut-il. La relève semble donc assurée. Reste à venir soutenir, demain soir, ces cinq jeunes chanteuses romandes aussi talentueuses que charmantes.

Nyon: des macarons pour se parquer

$
0
0

La Municipalité veut apporter une réponse aux Nyonnais ne disposant pas d'une place de stationnement privée et qui ont du mal à se garer à proximité de leur domicile. Le territoire de la ville a été divisé en dix secteurs.

Le 1er septembre prochain, des macarons seront à la disposition des Nyonnais qui n'ont pas de place de stationnement privée. Mais, avant d'obtenir ce précieux document, ils devront remplir un questionnaire bien précis. Au total, 389 cartes seront distibuées avec des tarifs différenciés selon que le postulant est un résident, une entreprise ou un pendulaire (lire encadré). L'idée de la Municipalité est avant tout de permettre aux Nyonnais de se garer facilement et d'inciter les pendulaires à laisser leur automobile dans l'un des deux P+R des hauts de la ville et de prendre ensuite un bus pour rejoindre le centre. 

Découpage en dix zones

Pour mener à bien cette politique, la ville a été découpée en dix zones, avec des places délimitées. Un macaron ne pourra être utilisé que sur la zone d'habitation de son propriétaire. Il donnera la possibilité de se parquer pour une durée  prolongée sur des emplacements réservés aux durées limitées: les zones à disque, les parkings du Martinet, Rive-Est et Pensées. Pour les entreprises, les artisans ou les clients des hôtels, des cartes journalières, sur lesquelles il faudra gratter la date d'utilisation, seront proposées pour le prix de 15 francs.

Plus de détails dans l'édition de jeudi du Quotidien de La Côte.

Un bateau coule à pic sur le Léman

$
0
0

Un bateau a coulé à pic sur le Lac Léman côté français ce mardi peu avant 20 heures au large de Messery, il n'y a pas eu de blessés.

Un petit bateau à moteur a coulé à pic peu avant 20 heures alors qu'il était à 500 mètres de la berge au large de Messery rapporte ledauphine.com.

Quatre personnes ont été secourues par d'autres plaisanciers. Le récit de cet accident est à lire sur le site de nos confrères du Dauphiné Libéré.

Des macarons pour se garer

$
0
0

La Municipalité propose des macarons aux Nyonnais qui ont du mal à se garer à proximité de leur domicile.

MARIE-CHRISTINE FERT

m-c.fert@lacote.ch

Le 1 er septembre prochain, des macarons seront à la disposition des Nyonnais qui n'ont pas de place de stationnement privée. Ils remplaceront les abonnements. Mais, avant d'obtenir ce précieux document d'une durée de 3, 6 ou 12 mois, ils devront remplir dès le 15 juillet un questionnaire disponible sur le site internet de la commune. Les informations demandées seront précises: il faudra être inscrit au contrôle des habitants, justifier d'être dépourvu de places privées en fournissant une copie du bail ou une attestation du logeur... Au total, 389 cartes seront distribuées, attribuées en priorité aux résidents, puis aux entreprises et enfin aux pendulaires avec des tarifs eux aussi différents d'une catégorie à l'autre: de 80 francs par mois pour un Nyonnais à 180 francs par mois pour un pendulaire en transit par Nyon. "La volonté de l'exécutif est avant tout de privilégier les Nyonnais et d'inciter les pendulaires à laisser leur automobile dans l'un des deux P+R des hauts de la ville et à prendre ensuite un bus pour rejoindre le centre", explique la municipale Elisabeth Ruey-Ray qui chapeaute les services qui ont mis en place ce dispositif à savoir Mobilité et Police Nyon Région. L'élue ajoute que les prix de ces abonnements ont été étudiés pour ne pas concurrencer les parkings souterrains. "Nous ne voulons pas reproduire ce qui s'est passé à Genève, où faute de restrictions suffisantes, ces derniers se sont vidés" , note l'élue.

Une carte, une zone

Pour mener à bien cette politique, la ville a été découpée en dix zones, avec des places délimitées pour les propriétaires d'un macaron. Sur celui-ci, qui aura la forme d'une carte de crédit, la lettre du secteur sera clairement visible. Car ce dernier ne pourra être utilisé que sur le secteur d'habitation de son propriétaire. Il donnera la possibilité de parquer un véhicule sur les places réservées à des stationnements à durée limitée: zones à disque, les parkings du Martinet, Rive-Est et Pensées.

Par ailleurs, une nouvelle formule est proposée aux artisans, aux entreprises ou aux clients d'hôtels ne restant qu'une journée à Nyon. Il s'agit de cartes sur lesquelles il faudra gratter la date d'utilisation choisie et qui seront proposées pour le prix de 15 francs. Les informations pratiques figurent sur notre site internet lacote.ch

Une chorale indienne séjourne sur La Côte

$
0
0

C'est une histoire de hasard. The Capital City Minstrels de New Dehli fait une tournée européenne. Une date a été annulée et, grâce à un couple d'amis suisse, la trentaine de chanteurs indiens qui s'expriment en 18 langues donneront deux concerts (à Rolle ce soir et Bassins demain). Durant quatre jours, ils sont les invités de la Chorale de la Confrérie des Chevaliers de Beau-Soleil à Mont-sur-Rolle. Un ensemble choral dirigé par René Martinet (lire notre édition de vendredi dernier), composé de 21 voix masculines. La Confrérie a remué ciel et terre pour offrir un lit chez l'habitant aux 29 choristes. Amis et connaissances ont ouvert leur maison. Outre les rendez-vous musicaux, les membres de The Capital City Minstrels profiteront de leur séjour pour visiter le château de Chillon, une fromagerie et la région. Et début 2016, la Confrérie séjournera à Dehli. Le hasard fait des heureux. COPIN

Jeudi 25 juin, à 20h, temple de Rolle, concerts des deux chorales, avec oeuvres communes. Vendredi 26 juin, Bassins, inauguration de la salle polyvalente dès 16h. Concert à 20h.


Manque de places dans les UAPE

$
0
0

" A la rentrée prochaine, 60 enfants n'auront pas de places dans les Unités d'accueil pour les écoliers (UAPE) de Nyon" . Un constat alarmiste relaté lundi soir lors de la séance du Conseil communal par la municipale Stéphanie Schmutz. Et d'ajouter que le Service des affaires sociales, de l'éducation et de la jeunesse met tout en oeuvre pour trouver des solutions afin de proposer des alternatives aux parents. Mais l'élue socialiste n'a pas caché que ces mesures complémentaires pourraient s'accompagner d'une hausse des tarifs. L'objectif de l'exécutif, a-t-elle rappelé, est de permettre à 40% des écoliers de 4 à 10 ans d'avoir une place alors qu'ils ne sont aujourd'hui que 27%. Actuellement, les UAPE de compétence communale sont composées du Cèdre Magique (48 places), des Classes tartines (72 places) et du Grand T'Etraz (48 places). Cette offre devrait augmenter dans les années à venir: ce même lundi, les élus ont en effet accepté un crédit pour le complexe scolaire et sportif du Reposoir qui comptera une UAPE de 84 places. Pour rappel, deux autres structures sont envisagées: la villa Gubler réunira sur un même site La Balle au Bond et les Classes tartines avec 90 places. Et dans les plans du complexe scolaire du Couchant figure une unité de 60 places. MCF

Mecque de la bricole high-tech

$
0
0

La ville des festivals ajoute un événement à sa liste des manifestations estivales: la première foire des bricoleurs de Suisse.

DANIEL GONZALEZ

daniel.gonzalez@lacote.ch

Paléo est aux mélomanes, ce que le LemanMake sera aux bidouilleurs passionnés: un rendez-vous incontournable. Les 27 et 28 juin, Nyon accueillera le tout premier festival de la bricole high-tech de Suisse romande, voire même du pays. Venus des Etats-Unis, les "MakerFaires" sont des gigantesques foires où les exposants présentent leur savoir-faire en matière de réalisation d'objets plus ou moins utiles au grand public. Ces événements essaiment un peu partout dans le monde à mesure que le phénomène des "makers" prend de l'ampleur. Les "makers"? Ce sont tous ces bricoleurs du dimanche, qui créent et inventent des objets de toute sorte par simple plaisir. Ils ont tous un goût identique pour le "do it yourself", le "fait maison" en somme. La plupart de ces artisans d'un genre nouveau se retrouvent le plus souvent au sein de laboratoires de fabrication communautaire. Ces derniers se sont multipliés récemment un peu partout en Suisse romande sous des dénominations diverses, telles que "fab lab" ou "hackerspace". "C'est un petit monde, qui partage énormément de choses en commun, mais sans vraiment le savoir. Nous possédons tous le même leitmotiv: fabriquer, plutôt qu'acheter" , indique Christophe Cachin, coorganisateur du LemanMake et président du FabLab La Côte. A peine né, ce dernier avait obtenu le Prix du développement durable de la ville de Nyon en automne dernier, preuve du rôle toujours plus important joué par ce type de lieux. Ouverts à tout un chacun, la plupart de ces espaces proposent de démocratiser l'accès au machines-outils à commande numérique, à l'instar de la fameuse imprimante 3D.

R2D2 en guest star

Mais alors pourquoi organiser un festival? "Nous souhaitons partager notre passion et surtout amener la fabrication auprès de tout un chacun. Nous voulons reconnecter les gens avec la matière et le réel, montrer qu'il y a un monde au-delà des écrans" , explique Christophe Cachin. Ainsi, durant deux jours, une vingtaine de Géo Trouvetou de toute la Suisse romande et de France voisine présenteront certaines de leurs réalisations les plus folles. Parmi eux, un certain Marc Wettstein. Ancien technicien à la Télévision Suisse romande, l'homme s'est reconverti dans l'élaboration d'interphases ludiques et didactiques pour diverses expositions ou musées, devenant l'un des rares "makers" professionnels de la région. Au sein de la salle communale, transformée pour l'occasion en un laboratoire de savant fou, une réplique grandeur nature du fameux robot R2D2 des films "Star Wars" côtoiera une impressionnante maquette en Lego montée par un jeune Yverdonnois, un vélo fabriquant de la barbe à papa ou encore un système d'aquaponie (dispositif mêlant jardinage et élevage de poissons). Néanmoins, le but est d'aller au-delà de la simple exposition d'objets avec la mise en place d'ateliers amusants pour petits et grands, comme celui permettant d'extraire l'ADN d'une fraise ou de construire un avion en carton au moyen d'une découpeuse laser. "Notre objectif est de faire participer les gens au maximum, pour qu'ils se rendent compte que fabriquer des choses par soi-même n'est pas si compliqué dans le fond."

Une communauté

Enfin, un cycle de conférences est également prévu. Parmi les intervenants, on citera la venue du directeur de la Maison d'Ailleurs à Yverdon, Marc Atallah, ou encore le professeur de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) Jean-Daniel Nicoud. Connu pour être à l'origine des souris d'ordinateur, telles qu'on les connaît aujourd'hui, il partagera son expérience de la robotique et animera un concours de robots en parallèle à la foire. Avec près de 2000 personnes attendues, cette première édition en appellera d'autres, car derrière le festival, il y a la volonté de créer une véritable communauté, ainsi que le précise Christophe Cachin. "Nous voulons rassembler tous ceux qui font cela de leur côté dans leur cave, créer des contacts entre les différents makers de Suisse romande et devenir leur association faîtière." Que tous ceux qui désireraient participer à l'aventure s'annoncent, le LemanMake cherche des bénévoles.

Gingins passera à une Municipalité à 7

$
0
0

L'assemblée législative a suivi la recommandation de son exécutif d'augmenter les effectifs.

Les conseillers de Gingins ont accepté mardi soir, par 21 voix contre 9, d'élargir les effectifs de la Municipalité de 5 à 7 membres lors de la législature 2016-2021. Une demande émanant de la Municipalité elle-même, jugeant notamment que les séances de représentation auprès des assemblées intercommunales étaient trop nombreuses pour cinq personnes. "Avec deux conseillers municipaux de plus, nous souhaitons mieux partager les dicastères et ainsi être plus efficaces dans le traitement des dossiers, dans la représentation extérieure et être plus disponibles en général, analyse Claude Hibbert-Pirl, syndique. Nous espérons également donner la possibilité à ceux ou celles qui s'intéressent à la politique communale, et qui ne s'investissent pas en raison de leur engagement professionnel, de pouvoir le faire. Une mixité de représentation à la Municipalité est un plus. Un investissement politique à un taux d'activité réduit ouvre cette porte." Une proposition qui arrive quelques mois après le refus de la fusion, et qui n'est peut-être pas tout à fait un hasard.

Un rapport de minorité, signé Pierre Schaller, a pourtant permis d'ouvrir le débat. Ce dernier voit dans cette augmentation du nombre d'élus à l'exécutif un risque de démotivation. "Cela dilue également les responsabilités de chacun. Sans parler qu'il n'est pas aisé de trouver des candidats à la Municipalité." L'assemblée a toutefois été séduite par les arguments municipaux. Dans le district de Nyon, outre les villes de Gland et Nyon, seul le village de Givrins siège à sept. A Saint-Cergue, le village a fait le chemin inverse en 2011, passant de sept à cinq. Prochainement, un préavis abordera la question de la rémunération des élus: il s'agira notamment de savoir si ces défraiements individuels seront réduits proportionnellement à l'augmentation des effectifs.

Nouveau président

Et c'est à ce même Pierre Schaller que reviendra la mission de mener à bien cette transition et d'arbitrer les futurs débats entre un législatif stable et une Municipalité élargie. L'entrepreneur a en effet été élu à la présidence du Conseil communal. "Ce n'était pas mon intention, mais quand mon nom est sorti, je n'ai pas pu refuser: je n'ai pas pour habitude de ne pas assumer mes responsabilités. Je relève ce défi avec envie. Comme président, je vais m'attacher à stimuler les conseillers et conseillères, à remotiver les troupes, à responsabiliser chacun." Pierre Schaller, figure de son village, a été municipal durant sept années avant de devenir syndic de 1981 à 1985. Il avait alors dû quitter la fonction pour reprendre l'entreprise familiale. Décidé, meneur d'hommes, il est aussi celui qui a porté à Gingins le refus de la fusion en janvier dernier. "On dit des grandes gueules qu'il faut les mettre au perchoir pour les faire un peu taire, c'est vrai. Mais je ne crois pas que ce soit le cas aujourd'hui. Les rapports entre exécutif et législatif sont très bons . " RODOLPHE HAENER

Le vent s'est calmé et la passerelle a été posée

$
0
0

Dans la nuit de lundi à mardi, une passerelle réservée aux employés de Hublot a été mise en place. Visite.

BASTIEN CHRISTINET

info@lacote.ch

Pour la première fois sur le tracé du "P'tit train rouge", une passerelle piétonne réservée exclusivement aux employés de Hublot permettra de traverser les voies. L'option du tunnel ayant été écartée car trop onéreuse, la délicate entreprise de poser ce pont en acier par-dessus les voies a dû être effectuée durant la nuit de lundi à mardi.

Pourtant, rien n'est venu faciliter la délicate opération. Un fort orage dans la soirée a fait craindre le pire aux responsables du chantier qui craignaient un vent violent rendant impossible le soulèvement de la passerelle par la grue. "Le vent ne doit pas dépasser 5 à 6 mètres par seconde. Or nous avons des rafales à plus de 20 mètres par seconde" expliquait en début de soirée Olivier Tappy, le chef du projet, toujours plus inquiet. La fête allait être gâchée ou du moins être reportée au lendemain.

Après le passage du dernier train, peu après minuit, tout devait se mettre en place pour le grand spectacle. Entendez par là l'envol de cette majestueuse passerelle par-dessus les voies ferrées. Pour que la trentaine de personnes présentes profite de l'événement, bouteilles de vin, bières et flûtes étaient près du côté du nouveau bâtiment de l'entreprise horlogère encore en chantier, située dans les hauts de Nyon, dans la zone industrielle de la Vuarpillière.

Peu à peu, les techniciens et ingénieurs installés de l'autre côté, celui de la grue, traversaient les voies avec une mine sombre, à peine dissimulée sous leur casque de chantier "Je ne suis vraiment pas confiant, MétéoSuisse n'annonce pas d'accalmie avant 2 ou 3 heures du matin", rapportait Olivier Tappy, vêtu de son gilet orange fluo.

Fondue ou spaghettis?

La vingtaine de personnes encore présentes prenaient leur mal en patience en se mettant à l'abri dans le bâtiment encore en chantier. Mais il en fallait plus pour décourager ceux qui avaient travaillé sur ce vaste projet. "Nous avions prévu la fondue!" raconte plein d'humour Christian Chambordon, le directeur des travaux, avant de poursuivre "et si nous devons revenir demain, nous ferons des spaghettis", ajoutait-il.

Bientôt, l'odeur de fromage se mêlait à celle de la poussière du chantier et les éclats de rire couvraient le bruit des bâches agitées par le vent. Mais chacun restait attentif aux moindres faits et gestes des hommes fluo, qui s'affairaient de l'autre côté des voies. L'immense grue était l'objet de tous les regards et chacun portait en elle l'espoir de la concrétisation du chantier. Le moindre bruit était accompagné de son lot d'excitation, on se précipitait dehors pour ne pas louper l'envol de cette passerelle noire comme la nuit. Mais les trop nombreux faux départs ont presque découragé les spectateurs pour qui les rires avaient laissé place à la fatigue.

Après plus de trois heures d'attente, on chuchotait presque, par peur de troubler la quiétude de la nuit. Même le vent a fini par se calmer. La patience a payé. Les verres de vin ont été remplacés par les smartphones et les flashs qui capturaient l'envol de la plateforme. Elle quittait son parking pour prendre ses quartiers sur la voie de chemin de fer. Bientôt, applaudissements et bouteilles de champagne accompagnaient la pose de la structure.

Un début d'incendie perturbe la séance

$
0
0

Alors que les conseillers débattaient avec force de la proposition de passer à un Conseil communal, un incendie s'est déclaré dans un immeuble de la Grand-Rue, à proximité de la salle communale de Vich, un peu après 21 heures. Difficile dans ces conditions de se concentrer, puisqu'une partie de la salle ignorait que les pompiers de Gland tentaient, à grand bruit, de maîtriser la fumée qui s'échappait de la chaufferie; et qu'un conseiller, formidablement zen, prenait connaissance que l'incendie avait lieu dans son immeuble. "Mais qu'est-ce que ce souk?" lâchait finalement le président Roger Brand, exaspéré, qui ignorait tout de l'intervention des pompiers. Une fois l'explication donnée, les débats ont pu reprendre presque normalement, tandis qu'à l'extérieur les pompiers de Gland aéraient la chaufferie et maîtrisaient rapidement l'incendie, dont les causes ne sont pas déterminées. Pour la petite histoire, hier mercredi, des travaux étaient annoncés: la chaufferie de l'immeuble devait être changée. COPIN

Viewing all 3849 articles
Browse latest View live