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Shire peut aller de l'avant

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La direction et les employés ont convenu d'un plan social. La procédure pour s'installer à Zoug peut reprendre.

suter@lacote.ch

La procédure de consultation du personnel de l'entreprise Shire, à Eysins, a pris fin lundi après-midi. La direction et les employés ont convenu d'un plan social.

" Ces discussions, auxquelles ont participé les conseillers d'Etat Philippe Leuba et Pascal Broulis et une délégation des employés, se sont déroulées dans un esprit constructif et de manière ouverte ", relevait la porte-parole de Shire, Nicole Barraud. Mais la société ne remet pas en question son déménagement à Zoug. " Nous allons pouvoir remettre ce dossier en route, relevait l'attachée de presse. Au début de l'année prochaine, nous y verrons plus clair, et saurons alors combien de personnes nous suivent. Ces négociations ont bloqué le dossier. Il faut maintenant que nous planifions la suite. Nous entrons dans le concret" .

 

Des arguments qui ne convainquent pas

 

De son côté, le Conseil d'Etat prend acte, tout en regrettant le départ de l'entreprise. " Les arguments mis en avant par Shire ne résistent pas à une analyse objective et approfondie ", relevaient les conseillers d'Etat. Shire a essentiellement justifié le déplacement à Zoug au travers de deux arguments: meilleures connexions aériennes avec Boston et Philadelphie et bassin de recrutement plus large entre Zoug et Zurich, avec des temps de recrutement courts. Ces arguments n'ont pas convaincu le Conseil d'Etat, d'autant moins que le Dr Benoît Dubuis, président de Bioalps, entreprise spécialisée en sciences de la vie dans la région de Suisse occidentale, soutenu par les cantons et la Confédération, a démontré en tant qu'expert que le canton de Vaud et le bassin lémanique disposent d'avantages incontestables dans le domaine des sciences de la vie et continuent d'accueillir un nombre important de sièges internationaux de sociétés actives dans ce secteur (Medtronic, Ferring international, Merck Serono, Alexion....) Dans le canton, le domaine des sciences de la vie regroupe 170 entreprises pour 7000 emplois.

Sollicité par le Conseil d'Etat, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche, a accepté d'apporter sa médiation et s'est notamment entretenu avec le directeur de Shire, Flemming Ornskov. Une nouvelle rencontre était prévue cette fin de semaine entre Shire, le Canton et M. Schneider-Ammann. Mais la signature de l'accord entre la direction et les employés a mis fin à la consultation, rendant du même coup vains les efforts consacrés par le gouvernement vaudois en vue de préserver le site d'Eysins.

Le syndicat Unia n'a pas participé à ces négociations, car il ne s'estime pas représentatif des employés.

La réorganisation des opérations de la société en Suisse s'inscrit dans le cadre du programme "One Shire". Mis en oeuvre dans le monde entier, ce programme vise à simplifier le fonctionnement de l'entreprise et à optimiser son positionnement afin de soutenir sa stratégie et sa croissance. Elle a pour objectif de devenir le chef de file des sociétés biopharmaceutiques spécialisées. " La société Shire est consciente que ces changements ne seront pas aisés pour le personnel et mettra tout en oeuvre pour aider les employés et leur famille ", conclut la porte-parole.


La voie est libre pour l'agrandissement de Novartis

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Les premières mises à l'enquête ont passé la rampe sans opposition.

Comme nous l'annoncions dans notre édition du 21 octobre, les mises à l'enquête pour la démolition de six anciens bâtiments sur le site de Novartis se sont achevées la semaine dernière. Elles n'ont fait l'objet d'aucune opposition, ni remarque. Le dossier a déjà été transmis au Canton, afin d'être paraphé par les responsables des divers services concernés.

L'entreprise pharmaceutique a en effet décidé de moderniser son site de Nyon-Prangins. Pour ce faire, elle va investir 60 millions de francs sur trois ans, et même 150 millions de francs d'ici 2020. Avec pour objectif principal d'augmenter sa capacité de production.

Les six bâtiments qui seront démolis dès janvier prochain abritaient des salles de stockage, un magasin, un fitness et des bureaux.

Selon Adrien Fohrer, responsable de la communication auprès du site nyonnais de Novartis, " le permis de construire concernera l'extension du site de production. Dans sa forme actuelle, le projet présente une surface de plancher de 3800 m 2 , et se compose d'un rez et d'un étage. Cette extension sera utilisée pour la réfection globale du bâtiment de production des produits liquides et semi-solides dans lesquels figurent, entre autres produits, les marques Voltaren, Fenistil et Otrivin" .

Les travaux de modernisation du site, selon un calendrier déjà préétabli, devraient s'achever au printemps 2018, si rien ne vient en ralentir l'avancement. DOMINIQUE SUTER

RAPPEL DES FAITS

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Arrivé en juin 2010 dans le parc d'affaires de Terre-Bonne à Eysins, le groupe pharmaceutique occupe plus de 220 collaborateurs. A mi-novembre, la société achetait ViroPharma pour 4,2 milliards de dollars et annonçait dans le même temps son transfert d'Eysins à Zoug. Le Canton a tenté de négocier avec l'entreprise. En vain.

Pas de bateau entre Nyon et Chens

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Dimanche, les usagers de la CGN avaient reçu un SMS leur annonçant qu'en raison de la forte bise, il n'y aurait pas de bateau entre Nyon et Chens-sur-Léman, ni entre Nyon et Yvoire. Lundi matin, même message. En raison d'une forte bise, les liaisons entre les deux rives sont suspendues ce mardi. C'est la troisième fois en quinze jours que la compagnie est dans l'obligation d'annuler ces allers-retours. Aucun transport de substitution n'est prévu. Il fut un temps où la CGN mettait en place un système de bus. Ce n'est plus possible, indique la compagnie, compte tenu du nombre important de frontaliers, de l'ordre de 300. Il faudrait louer six bus. Qui plus est, les réglementations entre les deux pays au niveau des transports publics ne sont pas, non plus, les mêmes pour les bus. En France, contrairement à la Suisse, les sièges doivent être équipés de ceintures de sécurité. Deux contraintes difficiles à satisfaire dans l'urgence pour la CGN. MCF

Une voiture a pris feu ce matin au giratoire de la route Blanche à Nyon

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Une voiture a pris feu ce mardi matin pour une raison technique au giratoire de la route Blanche à Nyon.

Les pompiers de Nyon ont été alertés ce mardi matin à 7h25 pour une voiture en feu au giratoire de la route Blanche et de la route de la Gravette.

"La personne s'est arrêtée sur la route secondaire quittant le giratoire en direction de la Petite Prairie pour une panne. C'est à ce moment que son véhicule a pris feu", détaille le Commandant du Centre régional de défense incendie et secours (CRDIS) de Nyon, Pierre-Yves Corthésy. "Nous ne connaissons pour l'heure pas la cause exacte du sinistre. Mais il s'agit d'un d'un défaut technique, très vraisemblablement dû au circuit d'essence."

Les huit pompiers dépêchés sur place avec deux véhicules ont rapidement circonscrit l'incendie à l'aide de mousse d'extinction. La circulation a été perturbée durant le temps de l'intervention. Aucun blessé n'est à déplorer. 

Nyon: le violeur de Gland se pose en victime au tribunal ce mardi

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La cour criminelle de La Côte à Nyon juge ce mardi le pédophile de Gland devant une salle comble. Ce dernier se dresse en victime et nie avoir violé!

Le procès du pédophile de gland se tient en ce moment même au tribunal criminel de La Côte à Nyon devant une salle comble. Toute la presse romande est présente.

L'accusé, un sexagénaire suisse, se dresse en victime. A tel point que trois personnes, parties civiles, ont préféré quitter la salle, tant les propos et l'attitude du prévenu sont insupportables.

L'accusé a même affirmé qu'il n'avait pas violé ses victimes et que pour leur bien "la presse devait faire attention de ne pas se comporter comme un éléphant dans un magasin de porcelaine!"

Son avocat l'a remis à l'ordre, se rendant compte que le comportement de son client était "limite".

L'accusé s'était fait passer pour un technicien et avait demandé à la jeune fille de 11 ans de le conduire dans la buanderie de son immeuble à Gland avant d'abuser d'elle.

Il aurait agi pour se venger d'une membre de la famille de sa victime, qui avait été l'institutrice de sa fille.

L'enfant affirme avoir été violée sous la menace d'un couteau et menacée de mort. L'homme, qui aurait préparé son acte durant une année, se dit impuissant et ne reconnaît avoir commis que des attouchements.

A Genève aussi

A Genève, entre 2007 et 2010, cet ancien gestionnaire de fortune a également commis à au moins trois reprises des abus sur la fille de ses voisins, depuis qu'elle avait sept ans. A une reprise, il a même agi devant son propre fils.

C'est alors qu'il rôdait dans une piscine genevoise, tentant d'attirer des fillettes dans sa cabine, que l'homme a été repéré. L'audience se poursuivra jeudi, puis mardi et jeudi prochains.

Assumer sa pédophilie

Selon le pédophile, ses pulsions ont été provoquées par une dépendance aux sites pornographiques sur internet, qui a fait "tomber les barrières", a-t-il expliqué à l'audience. Sa chute aurait été causée par une "lente décomposition", suite à un mobbing, à un cancer, à une rupture et à l'isolement qui en a découlé.

L'homme a qualifié ses expériences d'abus de "frustrantes" et "décevantes" et a dit vouloir "rendre justice" à ses victimes. Affirmant qu'il a été "dégueulasse", il dit vouloir "assumer d'avoir été pédophile".

A l'audience, il a considéré que ses actes "méritent la peine de mort". Dans une lettre adressée aux juges deux mois avant l'audience, il a pourtant demandé à être relaxé, estimant avoir déjà "largement fait son temps en prison" et avoir été "injustement sanctionné" après 14 mois de détention préventive.

Déclarations ahurissantes

Il a qualifié l'une de ses victimes de "jolie". Plusieurs parents d'enfants abordés à la piscine, très choqués par ses déclarations, qualifiées d'"ahurissantes" par le président du tribunal, ont quitté la salle d'audience.

Nyon et Morges: les candidats se profilent dans les communes des districts

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Les candidats des communes des districts de Nyon et Morges se dévoilent avant le deuxième tour prévu le 15 décembre 2013.

Les noms des candidats au deuxième tour des élections compémentaires sont désormais connus. Eysins présente sa nouvelle liste pour le Conseil communal, alors que Trélex et Saint-Livres dévoile les noms des futurs élus aux conseils municipaux. 

Eysins, on prend presque les mêmes

La nouvelle liste des prétendants au conseil communal est affichée depuis ce mardi au pilier public d’Eysins.

Pas sûr que ce rebattage des cartes facilite le choix des électeurs, car, de 15, la liste est actuellement passée à 16 candidats, avec 4 nouveaux venus (Corinne Hirschi, Dragan Milenkovic, Henrique Da Silva Diserens et Anne-Laure Piaget) et 3 défections (Angela Lescouff, Monique Peuker et Yannick Orset).

Statu quo pour Leslie Götsch Baumgartner, Jean-Jacques Favre, Lorenzo Chiriatti, Benjamin Forte, Paul Müller, Yves Marmorat, Alfred Baertschi, Véronique von Niederhäusern, Chantal Da Silva Marques, Anna Pürro, Patrick Pulver et Sylvie Martignier.

Face à face de charme à Trélex

A 12h01, la commune de Trélex a révélé ce mardi le nom des candidats inscrits au second tour des élections complémentaires, pour briguer le siège laissé vacant par le municipal Frédéric Vanat.

Les Trélésiens devront se prononcer entre Odile Rochat-Jeanmonod, ancien entraîneur des équipes suisses de trampoline junior et espoir, en tête au premier tour avec 153 voix, et Xavier Michel, président du Centre de rencontres des entrepreneurs de La Côte et patron d’une fiduciaire, arrivé second avec 108 voix.

La surprise est venue de l’absence de Richard Corpataux, qui, satisfait des 42 voix obtenues au premier tour, avait annoncé dimanche qu’il se représentait sans hésitation. 

Saint-Livres: deux candidats, un siège

A l’heure du dépôt des listes pour le second tour des élections complémentaires à la Municipalité, seuls deux candidats s‘étaient inscrits mardi à Saint-Livres.

Chantal Sennwald qui avait pourtant obtenu 53 voix dimanche, avait dit qu’elle se représenterait.

Aussi, le 15 décembre, Fabienne Lador Hertig, architecte, conseillère et ancienne présidente de l’organe délibérant et Philippe Remandet, chef de cuisine, conseiller seront les deux seuls candidats à s’affronter.

Fabienne Lador Hertig a manqué d’un cheveu son élection dimanche, obtenant 124 voix, alors que la majorité était fixée à 127, et Philippe Remandet a récolté 114 suffrages.

Frank Nussbaum a quant à lui été élu à l’issue du premier tour. 

Retrouvez toutes les informations à ce sujet dans notre édition papier du mercredi 27 novembre

 

Une voiture en feu

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Une voiture a pris feu hier matin pour une raison technique au giratoire de la route Blanche. Les pompiers de Nyon ont été alertés à 7h25 pour une voiture en feu au giratoire de la route Blanche et de la route de la Gravette.

"La personne s'est arrêtée sur la route secondaire quittant le giratoire en direction de la Petite Prairie pour une panne. C'est à ce moment que son véhicule a pris feu" , détaille le commandant du Centre régional de défense incendie et secours (CRDIS) de Nyon, Pierre-Yves Corthésy. Nous ne connaissons pour l'heure pas la cause exacte du sinistre. Mais il s'agit d'un défaut technique, très vraisemblablement dû au circuit d'essence."

Les huit pompiers dépêchés sur place avec deux véhicules ont rapidement circonscrit l'incendie à l'aide de mousse d'extinction. La circulation a été perturbée durant le temps de l'intervention. Aucun blessé n'est à déplorer. SAS


Un pédophile d'une rare arrogance

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Le procès de l'homme qui avait violé une fillette à Gland en 2011 a débuté mardi. Le sexagénaire n'en était pas à sa première victime.

Arrogance et mépris de ses victimes... L'homme qui comparaît depuis hier devant la Cour criminelle de La Côte, à Nyon, n'est pas un criminel ordinaire. On lui reproche notamment d'avoir violé plusieurs fillettes et d'avoir stocké des fichiers de pornographie dite "dure".

Durant l'audience, il a fait preuve d'une assurance qui a heurté le public, venu en masse, et plusieurs parties civiles. A tel point que trois parents de victimes ont préféré quitter la salle, ne pouvant plus supporter d'entendre l'accusé. Il a même affirmé qu'il n'avait pas violé ses victimes et que pour leur bien " la presse devait faire attention de ne pas se comporter comme un éléphant dans un magasin de porcelaine! " Son avocat d'office, Me Julien Rouvinez, a demandé à deux reprises une suspension d'audience de 10 minutes, afin d'expliquer à son client qu'il était urgent qu'il change de ton.

Cet homme, divorcé et père de famille, explique ses actes minutieusement, comme le ferait un psychiatre. Une famille détruite par un divorce, une impuissance depuis de longues années, c'est ce qui le pousse à passer des heures sur internet, à visionner de la pornographie dure puis, petit à petit, de la pornographie enfantine. Enfin, un cancer suivi d'une chimiothérapie, voilà, selon lui, ce qui l'aurait poussé à commettre l'irréparable sur plusieurs fillettes âgées de 7 à 11 ans. " L'homme que vous avez aujourd'hui devant vous n'est pas le même que celui qui a commis ces horreurs. En prison, j'ai rencontré Dieu. Je lis la Bible et le Coran ".

C'est grâce à son comportement déviant dans une piscine genevoise qu'il a pu être arrêté par la police genevoise. " Si je n'avais pas avoué les autres crimes, et entre autre celui de Gland, la police n'aurait jamais su que c'était moi l'auteur de ces actes. Jamais la police ne m'aurait retrouvé ", a-t-il affirmé avec aplomb.

 

Il se prétendait inspecteur pour le service d'hygiène

 

De fait, dans les piscines de Genève-Plage et du Grand-Lancy, toutes deux à Genève, canton où il résidait et dont il est originaire, le prévenu a abordé plusieurs fillettes, en se faisant passer pour un inspecteur du service d'hygiène. Muni d'une pancarte où figurait notamment le logo de la Ville de Genève, il prétendait mener une enquête sur la qualité de l'eau, pour inciter ses proies à le suivre dans sa cabine afin d'effectuer des prélèvements sur leurs corps à titre de contrôles d'hygiène. Il n'est pas parvenu à ses fins, les fillettes s'étant méfiées. Mais la fouille de la cabine, après qu'il a été dénoncé, a permis à la police de trouver un sac contenant un vibromasseur, un thermomètre, des préservatifs et un appareil photo.

A Genève toujours, depuis 2007, il a abusé à plusieurs reprises de sa petite voisine de 7 ans, malgré qu'il entretînt des rapports d'amitié avec ses parents. " Sur le moment, je n'ai pas eu l'impression qu'elle n'aimait pas ce que je lui faisais. Lorsque, après plusieurs années, elle m'a dit d'arrêter, j'ai arrêté ", a-t-il relevé. " Aujourd'hui, je réalise à quel point mon comportement était horrible. Je m'en veux. Je regrette de ne pas vivre en Arabie saoudite, car je serais mort décapité, à cette heure. J'ai décidé d'affronter mes actes, que je regrette. Je suis ici pour dire toute la vérité. Je veux payer pour ce que j'ai fait. J'aurais pu choisir de mourir, mais je ne l'ai pas fait. C'est pourtant simple: il suffit que j'arrête de me soumettre à des dialyses pendant une semaine ".

L'après-midi a été consacré presque exclusivement aux faits qui se sont produits à Gland. Le 14 avril 2011, vers 17h30, il a abordé une fillette de 12 ans. Il lui a demandé de lui montrer où se trouvait la buanderie en prétextant devoir y faire des travaux. La fillette s'est exécutée avant de ressortir pour jouer avec sa copine. L'accusé a alors minutieusement préparé les lieux. Il a prédécoupé plusieurs morceaux de scotch brun afin de les avoir à portée de main. Il a bougé une table en la plaçant contre un mur et a préparé des liens pour attacher sa victime en utilisant une corde à linge. Puis, après avoir récupéré dans sa voiture la petite trousse dont il ne se séparait jamais et qui contenait des préservatifs, du gel lubrifiant et un vibromasseur, il a abordé pour la seconde fois sa victime, lui demandant de l'accompagner parce qu'il avait besoin d'une aide pour tenir quelque chose. La fillette ne s'est doutée de rien et l'a suivi. A peine arrivé dans un local technique, le pervers a plaqué sa main sur la bouche de la fillette afin de l'empêcher de crier. Après l'avoir soigneusement entravée et bâillonnée, il lui a dit qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, il était "juste malade" et il l'a violée. Il l'a menacée avec une lime, que l'enfant a pris pour un couteau. " Je ne cherche pas à minimiser mes actes, mais je n'ai jamais eu de couteau en main. Mais je comprends que, dans la pénombre, elle ait pu confondre. Elle était terrorisée. Je ne suis pas violent. Quand je me suis rendu compte que je lui faisais mal, j'ai arrêté" , avoue l'homme sans sciller.

 

Indignation

 

La petite fille, pensant qu'elle allait mourir, a demandé à l'homme qui la violait si elle pouvait prier. Faisant frémir d'indignation la salle entière, le prévenu déclare: " cette petite fille m'a été envoyée par Dieu. Elle est une martyre, elle est un ange. Devant l'horreur de ce que j'avais commis avec elle, j'ai pris conscience de mes actes. Elle m'a permis de me rapprocher de Dieu ". Une fois de plus, le pervers nie avec véhémence l'avoir pénétrée avec son sexe. " Je suis impuissant. Cela fait des années que je n'ai plus aucune érection. Il m'était physiquement impossible d'avoir des relations sexuelles avec qui que ce soit ". Ce qui ne l'a pas empêché de tenter quelques mois plus tard d'attirer de nouvelles victimes dans ses filets, jusqu'à son arrestation en juillet 2012. " Je remercie la police de m'avoir arrêté. Ce que j'ai commis est ignoble et je le regrette. Je mérite la peine que vous m'infligerez. J'espère que mes victimes s'en remettront... "

L'audience se poursuit jeudi.

Diversité artistique au château

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Dès vendredi, le Musée historique présente au public ses nouvelles acquisitions, dont quelques réalisations étonnantes.

info@lacote.ch

La nouvelle exposition qu'abrite le Musée historique jusqu'en février 2014 ne manque pas d'atouts: porcelaines, peintures, lithographies, sculptures, photographies... Des acquisitions et dons récents, jonglant entre passé et présent, qui ont une chose en commun: la ville de Nyon. Les quelque cinquante objets présentés hier à la presse sont autant de témoins de l'histoire nyonnaise. " Il y a de tout, des pièces du XVII e et du XXI e siècle, des artistes suisses ou étrangers dont nous avons déjà accueilli les oeuvres, d'autres encore méconnus du grand public... Tous ces objets ont un sens pour le Château et la ville de Nyon en général ", rélève Vincent Lieber, conservateur du Musée.

Intitulée "Gonzenbach, Jongking et Barde & autres acquisitions", l'exposition se décline en deux volets. Dans une première partie, l'artiste genevois Christian Gonzenbach, présente dix bustes de sa récente série Hcabneznog . Des étranges créations, réalisées à partir de bustes antiques que l'artiste a moulé dans du silicone avant de les retourner, laissant apparaître une nouvelle plastique inattendue. " Gonzenbach se plaît à décomposer les formes et les mots. Les creux deviennent des volumes et inversément, les noms s'écrivent à l'envers ", poursuit Vincent Lieber. La seconde partie de l'exposition révèle plusieurs acquisitions récentes, comme la très attendue Vue de Nyon depuis le Léman du peintre Johan Barthold Jongkind, les nombreuses porcelaines réalisées en 1784 dans la manufacture de Nyon ou encore les dix-huit Baci de l'artiste contemporain Ignazio Bettua.

Pas de stand dans le district pour "le Pistolet- Nyon"

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La société de tir "Le Pistolet-Nyon" a clôturé sa saison des armes de poing vendredi dernier par la remise de challenges. La société, qui existe depuis 1930, compte actuellement entre 15 et 25 membres. "Nous comptons trois disciplines, tir à dix mètres à l'air comprimé, à vingt-cinq et cinquante mètres avec des armes à feu" , explique le président Werner Mader.

Si le tir à dix comme à vingt-cinq mètres ne pose pas de problème de local, les membres ont en effet un couloir de tir à disposition dans un souterrain à Nyon, il n'en va pas de même pour les tirs à cinquante mètres. "Nous devons aller jusqu'à Echandens. Il n'y a rien dans le district de Nyon pour le tir au pistolet. Sans compter que, vu la distance, ce n'est pas toujours évident pour les jeunes de se déplacer" , déplore le président. Il poursuit qu'aucun projet ne se concrétise.

Cette année, cinq jeunes tireurs ont rejoint la société. "Le jeune Damien Richard a même remporté un premier prix dans sa catégorie lors d'un tir à 25 mètres au tir cantonal vaudois à Yverdon" , conclut avec satisfaction Werner Mader. MLB

Palmarès :

Rois de tir 50 mètres :

1. Dora Mader

2. Werner Mader

3. Urs Kuhn

4. Marcel Rathgeb

5. Roland Muller

Roi de tir 25 mètres:

1. Marcel Rathgeb

2. Nick Mehmet

3. Werner Mader

4. Pascal Ansermet

5. Caroline Jeugmans

La démolition de la halle des CFF commence aujourd'hui

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Contrairement à ce que nous annoncions dans notre édition de vendredi dernier, sur la base d'nformations des CFF, la démolition du bâtiment de la vieille halle n'a pas commencé hier. Elle débutera ce jeudi en début d'après-midi. Elle nécessite la venue d'un engin de chantier équipé d'une pelle spécifique. Ceci étant, comme le montre cette photo, avec moins de panneaux en bois, la halle n'est déjà plus que l'ombre de ce qu'elle a été. MCF

Recherche de bénévoles

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Lancée lors de l'édition 2013 du Festival, la nouvelle politique de bénévolat de Visions du réel a été un succès: près de 130 bénévoles se sont mobilisés pour occuper des postes divers au coeur du Festival. Cette première initiative, couronnée de succès, est donc renouvelée: Visions du réel lance son appel à bénévoles et auxiliaires pour l'édition à venir qui aura lieu du 25 avril au 3 mai 2014. Pour l'édition anniversaire qui marquera la 20 e édition de Visions du réel et les 45 ans d'existence du festival à Nyon, les volontaires de tous horizons sont les bienvenus. COM

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 17 février 2014. Informations et inscriptions: www.visionsdureel.ch/fr/staff/

staff-2014

Le cirque réinventé entre coquilles d'oeufs et briques de bois

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La Casino Théâtre de Rolle accueille la compagnie Lapsus pour deux soirées exceptionnelles d'art funambule.

Si l'art du cirque sous chapiteau, avec ses successions de numéros mêlant hommes et animaux, continue de faire le bonheur des petits et des grands, il se joue aussi dans les théâtres. Depuis quelques décennies, sous l'impulsion notamment de Victoria Chaplin (fille du célèbre acteur), et du Cirque invisible, ce genre ne cesse de se réinventer.

Selon Jonathan Gagneux, voltigeur et équilibriste dans le spectacle "Six pieds sur terre", à découvrir dès demain soir au Casino Théâtre de Rolle, le passage du chapiteau à la scène a ses inconvénients et ses avantages. "Le cirque sous chapiteau est un art de vivre. On monte le chapiteau ensemble, on va en ville pour faire la promotion en équipe. En salle, c'est plus impersonnel, le contact avec les spectateurs est plus difficile. Par contre, les possibilités scénographiques sont décuplées" , raconte-t-il.

Cet ancien champion de France de monocycle freestyle est un des six artistes qui seront présents sur la scène rolloise demain soir et dimanche. Tous issus de l'école de cirque de Lyon, ces fondus de la voltige et du jonglage se réunissent après plusieurs expériences professionnelles dans différentes troupes, et fondent en 2010 la compagnie Lapsus. Créé la même année, le spectacle "Six pieds sur terre" s'inscrit dans le mouvement du cirque moderne, associant techniques classiques du cirque (théâtre gestuel, portés acrobatiques, jonglerie, monocycle), installation sonore et jeux scénographiques. "On utilise toutes les possibilités qu'offre une salle de théâtre , commente Jonathan Gagneux. Le rapport frontal avec le public, les éléments modulables de la scène, un dispositif d'éclairage rasant qui accroît le jeu des ombres et la musique, bien entendu. "

Côté décor, le "metteur en piste" du spectacle, Johan Lescop, a opté pour la sobriété et l'aspect modulable de deux matériaux: la brique en bois et la coquille d'oeuf. "A la fois symboles de la construction et de la déconstruction, les briques permettent sans cesse de créer des nouveaux espaces" , explique ce dernier. "Quant aux coquilles d'oeufs, leur fragilité et la minutie avec laquelle il est impératif de les manipuler sont source à la fois de tensions et de plaisir ludique." Opérant alternativement sur le mode soliste, en duos, ou en choeur, les six artistes poussent et déplacent quelque 300 briques, bâtissent des ponts et des tours, tentant de reconstruire sur les ruines d'un monde dévasté. Un monocycle zigzague périlleusement entre des centaines de débris organiques. Les corps valdinguent, se dressent, se tordent dans un climat d'effervescence visuelle.

A ce soin porté à la scénographie s'ajoute celui porté à la musique. "Pianiste de formation, c'est Marek Hunhap qui a réalisé l'univers sonore du spectacle, en s'inspirant notamment des rythmes hip-hop et de la musique électronique" , précise encore Johan Lescop. Le musicien sera d'ailleurs présent lors des deux représentations rolloises, afin d'intégrer en direct, dans sa création, le foisonnement des sons provenant du plateau. MAXIME MAILLARD

Quelque 700 bêtes seront exposées au Parc chevalin

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La désormais traditionnelle exposition de petits animaux de la Société vaudoise d'aviculture (SVA) de Nyon et environs se tiendra ce week-end au centre équestre de Signy.

A cette occasion, quelque 92 éleveurs de toute la Romandie convergeront sur La Côte. Au programme, près de 700 bêtes de plus de 100 races différentes mais aussi des concours et des animations, pour le plus grand bonheur d'un public, toujours plus nombreux. " La manifestation connaît un succès croissant auprès des citadins, avec quelque 2000 visiteurs en 2011. C'est pour eux une occasion unique de découvrir les occupants de la basse-cour" , s'enthousiasme Olivier Morel, responsable communication de la SVA, forte d'une cinquantaine de membres à travers le canton.

Le kaninhop à l'honneur

Coqs, poules, lapins, oies, canards, faisans... A poils ou à plumes, chaque animal sera jugé par des experts. Car, au départ, il s'agissait avant tout d'un concours de beauté. "Avec les années, l'intérêt de la population pour ce type de manifestation a été grandissant. C'est pourquoi nous avons décidé de l'ouvrir à un public plus large ", explique encore l'organisateur. Un public familial, qui pourra découvrir et apprécier quelques espèces singulières comme la très chaleureuse poule de la race Wyandotte, le lapin Rex et son pelage de velours, le géant des Flandres ou encore le magnifique canard siffleur du Chili.

Autre nouveauté cette année, une volière géante égayera les quelque 600m² d'exposition. "Cette 12 e édition ayant pour thème la forêt, nous tenterons de reconstituer l'univers sylvicole à l'intérieur du parc", précise Olivier Morel, horticulteur de profession.

Et pour ravir les plus jeunes, des démonstrations de kaninhop animeront le week-end. Keskseksa? "Il s'agit d'une nouvelle discipline sportive importée de Suède et pratiquée par des lapins", indique-t-il. Du saut d'obstacles pour lagomorphes, que l'éleveur François Annen de Trélex a découvert lors d'une présentation en Suisse alémanique. "Cela fait six mois qu'il entraîne ses petits compagnons. Nous sommes ravis de pouvoir faire découvrir au public cette performance encore méconnue" , se réjouit Olivier Morel. CLEMENTINE PRODOLLIET


"Antigone" revisitée par Kurora

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La troupe albanaise prend possession de l'Usine à gaz ce week-end.

Neuf comédiens amateurs du Théâtre Kurora, basé à Nyon, se partageront les rôles d'"Antigone" sur le plateau de l'Usine à gaz. Du page au roi Créon, en passant par Hémon et Ismène, chacun interprétera un personnage de l'adaptation de la tragédie de Sophocle par Jean Anouilh. L'auteur français, qui écrivit ce texte pendant la Seconde Guerre mondiale, personnifiait dans ses personnages le régime nazi et le gouvernement de Vichy.

Metteur en scène et coordinateur de l'association, Visar Qusaj a été immédiatement séduit en lisant cette pièce de théâtre représentée pour la première fois en 1944. "Nous cherchions quelle pièce monter parmi les auteurs albanais, suisses, allemands... Quelqu'un m'a parlé d'"Antigone", d'Anouilh. Quand j'ai lui ce texte, j'ai eu un coup de coeur. Les mots sont forts, clairs et j'ai été touché par la simplicité du texte, rempli de sens. Dans cette pièce, Anouilh parle de la Seconde Guerre mondiale, de la révolte et de la raison qui s'affrontent"

Le personnage d'Antigone, héroïne de cette tragédie, n'est pas d'accord d'obéir au roi Créon, qui refuse d'offrir une sépulture à l'un des deux frères de celle-ci. La jeune Antigone se révoltera jusqu'au bout, jusqu'à la mort pour que son frère défunt soit célébré comme il se doit.

"Nous avons choisi des costumes modernes , explique encore le metteur en scène. Du cuir et du noir." Pour chaque personnage lié au pouvoir, une étoile rouge et noire est accrochée aux costumes. Le décor représentera le palais du roi Créon, avec la terrasse qui donne sur la ville de Thèbes. Au milieu du plateau, une fontaine pleine d'eau symbolisera la vie qui continue malgré la fatalité qui s'abat sur la famille d'Antigone, fille d'OEdipe.

 

Un large rayonnement

 

Fondateur de la troupe Kurora, Visar Qusaj est ravi que neuf acteurs présentent leur production face au public nyonnais. Après s'être focalisée sur le théâtre en albanais à ses débuts, l'association s'est ouverte aux pièces francophones à partir de 2005. Pour Visar Qusaj, c'est un signe de bonne intégration. Les acteurs d'"Antigone" sont en partie d'origine albanaise, en partie Suisses, de la région lausannoise à Montreux, et tous âges confondus. Car si le théâtre Kurora est basé à Nyon, son rayonnement est beaucoup plus large. Représentations publiques et ateliers de théâtre permettent à la troupe de remplir son rôle social et culturel.

Cette fois, les membres n'organisent pas une soirée mêlant musique et théâtre, comme habituellement. "Cette année, nous nous sommes concentrés sur la pièce, car c'est beaucoup d'organisation" , explique le metteur en scène. Installer le décor, créer ses flyers, répéter dans la salle nyonnaise louée pour l'occasion, cela fait dix mois que toute l'équipe se retrouve une fois par semaine à la maison de quartier de La Levratte pour répéter.

 

Mission réussie

 

Pour Visar Qusaj la mission d'intégration de sa troupe est plus que réussie. Le coordinateur peut compter sur le soutien du Canton, de la Ville, de la Loterie romande et d'une entreprise de construction. Il se félicite d'en être arrivé à ce résultat. "Le théâtre Kurora est devenu un lieu de rencontre, nous avons eu beaucoup d'aide."

En guise d'emblème, le mot albanais Kurora signifie "Couronne". Pour Visar Qusaj, c'est un symbole positif. "La couronne évoque le cercle, l'égalité entre tous. Ici, nous n'aimons pas les carrés. Tout le monde est logé à la même enseigne." Visar Qusaj se définit fièrement comme un Albanais de Nyon. Cet homme, dont la vie professionnelle est tournée vers le monde médical, vit à Nyon depuis vingt ans.

André Borschberg, un pionnier et ambassadeur de la Suisse

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Le Nyonnais André Borschberg a porté haut l'étendard de la région, ainsi que de la Suisse, au manche à balai de Solar Impulse.

Cet été, André Borschberg et Bertrand Piccard ont relié la côte ouest à la côte est des États-Unis à bord de Solar Impulse, un avion alimenté uniquement par l’énergie solaire. Une occasion de voler sur les traces des pionniers de l’aviation et une expérience unique non seulement du point de vue technologique, mais qui a aussi montré ce qu’un petit pays peut réaliser en matière d’innovation.

Le Nyonnais André Borschberg, 60 ans, a porté haut l’étendard de la région lémanique, ainsi que de la Suisse. L’enthousiasme et l’accueil réservés par les Américains à nos deux compatriotes, tout au long du périple, ont été à la mesure de l’aventure.

La construction d’un deuxième avion solaire a débuté et les deux copilotes se préparent intensément à effectuer le premier tour du monde grâce à l’énergie solaire prévu en 2015.

André Borschberg, père de trois enfants, vit à Nyon depuis de nombreuses années Passionné d’aviation depuis son plus jeune âge, il a effectué de nombreuses licences dans ce domaine. Licencié MIT (Massachusetts Institute of Technology) pilote militaire dans les forces militaires suisses, il a développé il y a 10 ans avec Bertrand Piccard le projet Solar Impulse.

Code 01

 

Alexandre Démétriadès, le plus jeune député du canton de Vaud

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C'est à 22 ans, qu'Alexandre Démétriadès a été appelé à siéger au Grand Conseil vaudois.

Il n’arrive pas tous les jours qu’un district envoie à Lausanne un jeune homme de 22 ans siéger au Grand Conseil pour traiter des affaires cantonales.

C’est pourtant ce qui est arrivé le mardi 3 septembre à Alexandre Démétriadès. Il faut dire que cette élection ne doit rien au hasard: en 2012, le Nyonnais était arrivé premier des viennent-ensuite sur la liste socialiste du district.

Autant dire qu’Alexandre Démétriadès se savait programmé pour siéger au Grand Conseil durant cette législature. Mais peut-être n’imaginait-il pas ce grand saut se faire aussi tôt.

Ainsi, quand la députée socialiste glandoise Florence Golaz a annoncé sa démission quelques semaines plus tôt, il a tout de suite compris ce que cela signifiait pour lui.

Mais l’homme, bien que jeune, n’en est pas moins déjà expérimenté: conseiller nyonnais depuis 2010, il a aussi été nommé président de son parti au début de l’année 2013. Sans compter sa présence dans diverses commissions. En somme, une vie de politicien déjà bien remplie, qu’Alexandre Démétriadès doit pourtant équilibrer avec ses études universitaires.


Code 02

 

Ali Gökok, grand seigneur des Rojalets et président discret

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Ali Gökok est un président certes discret à l'US Terre Sainte. Mais il mène sa barque avec efficacité et succès.

Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il fasse froid ou alors chaud, il reste planté là, derrière le but. Près du vestiaire et de la buvette des Rojalets. Lorsque son équipe évolue à domicile, Ali Gökok vit les matches à cette même place. Tout juste fait-il les cent pas, quand son club ne parvient pas à faire la différence.

Le président de l’US Terre Sainte est pourtant du genre discret. Vous ne le verrez pas interférer dans les choix du coach; tout juste le surprend-on, parfois, maugréer contre quelques décisions arbitrales. Mais toujours avec une certaine retenue.

A la tête des «violet et vert» depuis de nombreuses années, Ali Gökok mène sa barque avec l’habilité d’un diplomate. Il vous accueille toujours à bras ouverts, avec le sourire et toujours un mot gentil.

Avec Terre Sainte, le président en a déjà vécu. La relégation cruelle en 2e ligue inter, il y a deux ans. Puis la remontée en 1re ligue, et cette année 2013 exceptionnelle pour la formation des Rojalets.

Partis pour jouer le maintien, les Copétans ont joué les finales de promotion. Le club vaudois a même gagné sa place en 1re ligue Promotion sur le terrain, avant que l’affaire Bellinzone ne la remette en question.

Ali Gökok a, lui, vécu cette année affublée d’un grand sourire, prenant les événements comme ils venaient. Il fut aussi l’homme qui a porté l’organisation de ce 16e de finale de Coupe de Suisse contre Lucerne, rencontre disputée à Nyon. En 2013, la chance lui a souri. Mais elle se provoque, non?          

Code 03

Philip Jennings, un combattant global bien ancré à Nyon

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Quelque 20 millions d'employés dans le monde doivent leurs bonnes conditions de travail à l'habitant de Chéserex, Philip Jennings.

Philip Jennings est un camarade expressif qui lutte quotidiennement pour les conditions de travail de 20 millions d’employés dans le monde et qui n’est pas avare d’accolades viriles et agitées.

A 60 ans, le résident de Chéserex – à temps très partiel entre deux voyages – n’a peur de rien. En mai, il convainquait les multinationales de la mode de ratifier un accord pour sécuriser les ateliers textiles du Bangladesh.

Fort de ce succès, le fils d’ouvrier gallois prévoit de s’attaquer à la domination de la peur et de la violence envers les syndicalistes en Colombie. Uni Global Union ambitionne d’y modifier la culture d’un pays.

Philip Jennings porte bien le surnom dont l’a affublé son staff: «Global Warrior», le guerrier mondial. Son appel à la dignité des travailleurs, il le martèle aux tables du G20, du World Economic Forum ou du Fonds monétaire international.

Mais il sait aussi partager du bon temps avec ses amis du FC Gingins dont il a revêtu le maillot en tant que vétéran ou ses ex-collègues pompiers de Chéserex. Avec son forum annuel «Et maintenant?», Philip Jennings cultive un lien fort avec la région qui l’a accueilli, lui et son syndicat, peu désireux de délocalisation.        

Code 04

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