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Les bâtiments communaux chauffés par des plaquettes

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Deux chaudières alimentent l'école, ainsi que des maisons privées alentour.

Si, de l'extérieur, on ne voit que deux tubes d'argent s'élancer fièrement dans l'azur et luire sous le soleil, cela ne révèle nullement la taille du nouveau "bijou" de la commune de Givrins. D'ailleurs, l'architecte Jean-Paul Crausaz, du bureau Crausaz & Duc, a précisé à propos de sa "créature": "Même si seules les cheminées sont visibles, cela ne signifie pas que le projet a été simple. "

Enterrées sous le collège des Grands Records à Givrins, les deux nouvelles chaudières à plaquettes, l'une de 700 kW et l'autre de 550 kW, ont été inaugurées récemment. C'était l'occasion pour les citoyens de venir contempler les deux impressionnantes "bêtes", tout droit sorties d'un roman de Zola, qui trônent au milieu de leur caverne.

Et c'est non sans fierté que la Municipalité a présenté à la population ces deux machines orangées dignes d'un film de science-fiction, qui alimentent bâtiments communaux et privés des alentours.

Un travail de longue haleine

Il faut dire que l'ancien chauffage à bois commençait à fatiguer après quasiment vingt-cinq ans de bons et loyaux services. Il aura alors fallu une demi-décennie, depuis une motion lancée par un conseiller en 2008, jusqu'à la mise en service de la première des deux chaudières en octobre 2013. Entre ces deux dates, la tâche aura été longue et difficile avant que les installations voient le jour: étude du projet, recherche de personnes intéressées à se raccorder, mise en place du chauffage à distance, accord du Conseil, excavation d'un grand volume pour y installer un important aménagement... "C'était un gros défi, je suis enchanté du résultat, car il y avait beaucoup de difficultés à surmonter" , explique le syndic Philippe Zuberbühler. Avant de préciser: "Le plus dur a été, vis-à-vis du Conseil, de trouver des privés qui acceptaient de se raccorder et, vis-à-vis des privés, de les convaincre sans avoir encore l'aval du Conseil. C'est un peu le serpent qui se mord la queue."

A noter encore qu'avec une puissance totale aussi importante, la Municipalité a gardé une marge - seuls 562 kW ont été nécessaires durant cet hiver - pour relier encore d'autres habitants durant les années à venir. FLORENT MUEHLEMANN


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