Une étude des dépenses énergétiques du territoire communal a été entreprise. Le bilan est mauvais.
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A Saint-Cergue, les bâtiments communaux consomment huit fois plus d'énergie que la cible recherchée par le Canton. Mais ce dernier ne tient pas compte de l'altitude de la commune, qui engendre des besoins en chauffage supplémentaires. L'Etat de Vaud a mis au point un logiciel, à disposition des communes, permettant de déterminer leur profil énergétique. Le village des hauts du Jura s'y est attelé.
Pierre Graber, municipal en charge notamment de l'énergie, y a adhéré et mis les résultats à disposition du Conseil. " Cette étude doit encore être validée par le Canton ", précise le municipal. Les années 2011 et 2013 ont ainsi été scannées et les résultats permettent de voir les tendances énergétiques. Bien qu'en baisse, elles ne sont pas encore au niveau recherché par les élus. Ainsi, il apparaît qu'entre les deux années ciblées la consommation d'électricité a fortement baissé, passant de 45% à 32%. Cette baisse se répercute par une augmentation de l'utilisation du bois et du mazout, ce dernier étant passé de 37% a 44%, et le bois de 14% à 19%. En même temps, la population est passée de 2100 à 2254 habitants. Malgré cette augmentation significative, la consommation électrique pour l'eau chaude et le chauffage a baissé passant de 19 000kW par an à 14 500 kW par an.
Changements impératifs
Tous les bâtiments communaux ont été passés au crible, mettant en évidence des surconsommations importantes. Le centre communal du Vallon, sans tenir compte du chauffage qui est assuré par une chaudière à bois, consomme à lui seul 15,7% de l'énergie de la commune. Les églises et les écoles, la bibliothèque et les UAPE se retrouvent juste derrière, dans le peloton de tête. Le pompage de l'eau est de loin le plus énergivore, puisqu'il consomme à lui seul 56,8% de l'électricité. Ce qui fait dire au municipal: " Nous avons déjà mis en oeuvre dix-sept actions pour réduire cette consommation. Les bâtiments scolaires, vétustes, seront reconstruits dans un proche avenir. Nous devrons entreprendre des travaux pour améliorer cette situation à moyen et plus long terme ".
Un certain nombre d'actions ont déjà été entreprises pour diminuer la consommation énergétique communale. D'autres sont à venir, à l'image, par exemple des ampoules LED qui remplaceront celles au mercure utilisées actuellement sur l'éclairage public. La chasse au gaspi est donc o uverte.