Plusieurs individus ont fracassé à la masse la vitrine et la porte d'une bijouterie. De nombreuses montres ont été dérobées.
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Nouveau coup dur pour l'enseigne WS Horlogerie et bijouterie, à Nyon. Après 2004 et 2008 (lire encadré), l'échoppe, pourtant bien sécurisée, s'est fait cambrioler dans la nuit de mercredi à jeudi pour la troisième fois en dix ans.
L'alerte a été donnée aux alentours de 4 heures du matin. Quasi simultanément, le système de sécurité du magasin et un voisin ont signalé un incident au 36 de la rue de la Gare. Ce dernier, réveillé par des bruits sourds inhabituels, a immédiatement contacté la police. Plusieurs malfrats s'en prenaient à la vitrine avant d'attaquer la porte de l'arcade à coups de masse.
Selon le propriétaire Walter Schoch, en plus des dégâts matériels occasionnés, une importante quantité de montres de toutes marques a été dérobée. Mais comme le veut l'usage en matière d'assurances et d'enquête, il n'en dira pas plus sur le butin. "Nous sommes dépités. Les cambrioleurs ont frappé fort" , lâche le commerçant nyonnais. Les malfaiteurs n'ont, pour l'heure, pas pu être appréhendés.
Aller de l'avant
Pour Walter Schoch, pas question de baisser les bras. "C'est une épreuve de plus, mais on ne va pas se laisser décourager par de tels individus" , poursuit le bijoutier. Malgré les dégâts impressionnants subis par la devanture du commerce, Walter Schoch compte bien le rouvrir dès ce vendredi. Il espère simplement que les clients ne seront pas effrayés par l'apparence de la bijouterie. "Nous serons là pour notre clientèle, j'espère qu'elle sera là pour nous" .
Ce qui attise la convoitise des malfaiteurs fait également la fierté de Walter Schoch. "Même si elles attirent les cambrioleurs, nous aimons les marques prestigieuses que nous proposons à nos clients".
Une profession exposée
Le centre-ville nyonnais n'en est pas à son premier casse ou agression dans des bijouteries, tantôt de nuit, tantôt durant les heures d'ouverture.
Victime d'un braquage à main armée il y a onze mois, Rita Luna, gérante de la bijouterie Luna's, rue du Collège à Nyon, ne mâche pas ses mots. "On ressent un vrai sentiment d'insécurité après un cambriolage" , lâche-t-elle en déplorant un délai excessif pour que leurs services de sécurité interviennent après qu'une alerte ait été lancée.
Les bijoutiers constatent que leurs agresseurs ou visiteurs sont parfaitement au courant du temps à leur disposition. "Il ne leur faut que trois à quatre minutes pour emporter ce qu'ils sont venus chercher" . Selon ces commerçants exposés, les méfaits semblent généralement minutieusement préparés à l'avance et procèdent de plusieurs repérages des enseignes que les malfrats comptent cambrioler.