Les dirigeants des deux parcs ont signé mercredi une convention internationale de partenariat.
Mercredi, au sein de l'emblématique Hôtel Franco-Suisse de La Cure, il a suffi de deux petits discours et la signature d'une convention de partenariat pour officialiser la collaboration entre le Parc Jura vaudois (PJV) et son "grand frère" français, le Parc naturel régional du Haut-Jura.
"Aujourd'hui, il s'agit surtout de formaliser la longue amitié qui nous lie à nos voisins" , précise Olivier Schär, directeur de l'entité vaudoise qui rappelle qu'avec ses 28 ans d'existence, le parc français a déjà grandement inspiré les responsables du projet suisse, officiellement reconnu comme parc naturel - avec les différentes sources de financement qui en découlent - depuis deux ans seulement. "Le Parc naturel régional du Haut-Jura est décidément notre grand frère, tant par son âge que par sa surface, le nombre d'habitants qui y vivent et surtout les procédures de financement qui, chez eux, roulent désormais."
Mais quel est l'avantage de se rapprocher des Français, alors que les fonds sollicités par le PJV proviennent plutôt de Berne? "Tous les dix ans, nous devons reprendre l'intégralité de notre charte mentionnant nos objectifs et les moyens requis , explique le directeur suisse. Si l'on applique un partenariat dès maintenant, les contenus de nos futures chartes seront plus convergents afin de lister les mesures envisagées pour préserver la biodiversité, transmettre les savoir-faire artisanaux, mettre en place une politique énergétique cohérente ou mettre en valeur le patrimoine." En guise de premier pas concret et visible, les deux parcs travaillent à la conception d'une offre de ballades transfrontalières avec des vélos électriques entre la région de l'Orbe, la vallée de Joux et les vallons... d'Outre-Jura. DSZ