Cette première édition permettra de travailler sur des problématiques communes malgré des activités différentes.
Samedi, les états généraux de la culture étaient organisés pour la première fois par la Fédération régionale des associations culturelles du district de Nyon, ou plus simplement FRAC. A l'issue de cette première journée, son président Pierre-Yves Schmidt se déclarait satisfait, soulignant qu'une trentaine d'associations étaient représentées et d'autres allaient adhérer.
Le nom de cette journée a-t-il été inspiré par celui de la convocation des états généraux par Louis XVI en 1789?
Oui. Il est vrai qu'aujourd'hui on parle plutôt d'assises. L'idée était d'inviter tous les acteurs de la région, associations et fondations, à nous rejoindre pour une journée de débats, d'échanges et de réflexions, centrée sur la mise en réseau. Il fallait trouver un terme fort et un peu porteur et lui donner une certaine envergure. La FRAC est une initiative inédite. Nous cherchons à réunir un maximum d'acteurs pour parler de la culture.
Cette réunion a-t-elle débouché sur des bouleversements, des changements, des innovations?
Non, pas de bouleversements, mais asseoir davantage cette idée de mise en réseau. Nous sommes convaincus que ce concept de fonctionner en réseau permettrait de travailler sur des problématiques communes, même si les associations ont des activités différentes. Lors de cette journée étaient présentes aussi bien des chorales, des troupes de théâtre amateur, des représentants de festivals de musique, ou des associations dans le domaine du patrimoine. Il était vraiment dans notre optique de réunir toutes ces personnes. Ce qui nous rapproche est plus important que ce qui nous différencie.
Une deuxième édition de ces états généraux est-elle envisagée?
On est sur un rythme biennal. Tout d'abord, nous allons digérer les pistes de développement, les actions à mener. Il est très vraisemblable que dans deux ans se tienne une nouvelle édition. Il faut savoir que ces états généraux ne sont pas nos seules activités. On travaille sur un portail internet qui représente les différentes associations. Nous sommes également alliés au projet d'agenda culturel du Conseil régional. Nous allons développer d'autres pistes suite à cette journée. Et, première des choses, veiller à l'élaboration d'un document de synthèse de la journée et à la mise en route d'un certain nombre d'actions et de projets. Nous sommes extrêmement satisfaits de la fréquentation et du déroulement de ces états généraux. PROPOS RECUEILLIS PAR
Marie-Laure Bianconcini