L'association de communes souhaite une meilleure communication.
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L'année 2014 du Conseil régional, cette association de communes qui se donne pour mission de porter des projets collectifs, n'a pas été de tout repos. La faute à un Programme des investissements régionaux (PIR) qui n'avait pas passé la rampe à l'automne 2013, et qui avait laissé cette institution un peu dans le flou. Et aussi en proie aux attaques - et pas que de la presse -, notamment sur le mode de fonctionnement de son Conseil intercommunal, jugé peu démocratique.
Ces critiques, le Conseil régional dit les avoir entendues, et souhaite pouvoir aujourd'hui entamer une mue qui le rendra plus facilement compréhensible de la population comme des communes. Car derrière ces attaques, c'est toujours la fameuse "nébuleuse" ou "usine à papier" que l'on stigmatise.
"Oui, aujourd'hui, notre lisibilité n'est pas bonne, explique Gérald Cretegny, président du Conseil régional. Il nous faut nous rapprocher du fonctionnement des communes, avec un cadre plus compréhensible pour le conseiller communal lambda d'un village."
A l'interne, le Conseil régional a d'ailleurs fait son autocritique par l'entremise d'une commission spéciale chargée de mettre le doigt sur les petites incompréhensions tenaces. "Nous sommes toujours perçus comme une éminence grise qui oeuvre en coulisse" , explique pour sa part Florence Rattaz, justement responsable de la communication au sein du Comité de direction. "Les gens se demandent toujours ce que représente le Conseil régional, ce qu'il fait. Nous souhaitons désormais l'expliquer, que ce travail de l'ombre soit connu de la population. "
Aussi de quoi se réjouir
Car s'il y a eu l'échec du PIR, il y a aussi eu la mise en oeuvre des nouvelles lignes régionales de bus, pour lesquelles le Conseil régional a su prouver son expertise. Ou encore l'aide apportée au Zoo de la Garenne. "Il faut qu'on puisse dire que derrière des améliorations du quotidien, il y a un gros travail de coordination entrepris par le Conseil régional" , poursuit Florence Rattaz. Un message pas forcément facile à faire passer puisque, comme l'explique Patrick Freudiger, se crétaire général, "nous ne sommes jamais les maîtres d'ouvrage, c'est les communes qui le sont."
Reste qu'il faudra "simplifier" le discours. Et aussi profiter des attaques pour se réinventer. A commencer par le postulat Pierre Wahlen (Verts, Nyon), qui souhaitait notamment une meilleure représentativité des législatifs villageois dans le Conseil intercommunal. "Le grand mérite de ce postulat est effectivement de poser la question du débat démocratique" , concède Gérald Cretegny, qui réserve le reste de son analyse pour la séance du Conseil (ndlr: qui a eu lieu hier soir après nos horaires d'impression).
Mais le principal est sauf: si tout le monde n'est pas satisfait du fonctionnement de la plateforme, tout le monde semble certain de vouloir la conserver. Et l'améliorer. "La Commission chargée d'étudier les raisons de l'échec du PIR, où siégeaient les communes "Neinsager" n'ont a aucun moment émis de doute quand à la raison d'être du Conseil régional" , poursuit Gérald Cretegny.