Jacques Ansermet a énormément milité pour le oui à la fusion. Pour l'ancien syndic de Chéserex, le refus de sa commune n'est pas une claque. "Pour notre village, tout va bien, la fusion aurait représenté un pas en avant pour toute la région. Il a le droit de tourner le dos à la région. L'information qu'elle a donnée ce jour est qu'elle entend se développer toute seule. Il y a eu un bel engouement pour la piscine, maintenant Chéserex se replie, parce qu'elle a l'impression qu'elle a assez donné. Elle n'a rien perdu, elle n'a pas eu envie de partager sa qualité de vie avec les autres. Reste que c'est dommage pour l'esprit d'équipe, la collaboration existe déjà, il n'y a pas de souci de fonctionnement à avoir. Seulement, on aurait pu être un peu plus ensemble. On a raté le coche."
Il se refuse à critiquer les autorités en place ou la gestion de ce dossier. "Défendre un bâtiment comme la piscine était plus simple, car au bout il y a quelque chose de concret. Avec la fusion, on défendait une idée de société." Et il le répète: "Je ne suis candidat à rien." COPIN