Alors que la droite a déjà annoncé des candidats, la gauche n'a pas la même urgence.
La droite a dégainé la première: le Parti libéral radical (PLR) a désigné ses deux candidats dans la course à la Municipalité, Roxane Faraut-Linares et Maurice Gay. Idem pour l'UDC qui, sans surprise, va soutenir Sacha Soldini. Sans surprise non plus, le Parti indépendant nyonnais va à nouveau présenter son municipal Claude Uldry. Quant aux Vert'lib, ils tiendront une assemblée générale fin septembre pour désigner la personne qui les représentera. Photo de famille des quatre formations avec leurs champions début octobre lors d'une conférence de presse commune (Le Quotidien de La Côte du 9 septembre).
A gauche, le Parti socialiste n'a nullement l'intention de calquer son planning sur celui de ses rivaux. "Il y a beaucoup de gesticulation de la part de la droite et nous les attendons sur leurs idées. Nous évoquerons la campagne des communales après celle des fédérales" , commente Alexandre Démétriadès, président du PS nyonnais. A priori, les municipales sortantes, Fabienne Freymond Cantone et Stéphanie Schmutz, devraient à nouveau se présenter. La question d'une troisième personne n'est pas exclue. Alexandre Démétriadès souligne que le Conseil communal est aussi un enjeu important et que la gauche doit pouvoir augmenter sa présence. "On a un bon programme et de bons candidats" , assure sa collègue Jessica Jaccoud.
Stratégies de groupes
Les Verts présenteront leur stratégie début octobre. Avec un Olivier Mayor qui sera "vraisemblablement candidat" , explique Pierre Wahlen, le président du groupe au Conseil communal.
Quid de Pierre-Alain Dupuis? Le journaliste sportif, qui est inscrit chez les Verts, avait déclaré dans nos colonnes qu'il n'excluait pas de se présenter. Sa présence dans la course dépendra de la stratégie de la plateforme de gauche pour affronter le bloc des cinq candidats de la droite.
Reste le positionnement de Daniel Rossellat. Ira, ira pas? Beaucoup d'observateurs de la vie locale et d'élus se posent cette question tant cette législature a été compliquée à conduire avec une assemblée délibérante majoritaire à droite avec laquelle il était difficile de composer. Sans parler de l'affaire des feux de signalisation qui ne lui a pas épargné de critiques. Lui répond qu'il donnera sa réponse en octobre, que le lot de difficultés rencontrées dans sa fonction de syndic a été jusqu'à présent supportable... mais qu'il a aussi d'autres domaines que la politique où il peut trouver des sources de satisfactions. "L'important n'est pas de durer mais de réussir" , commente-t-il. MCF